Ameenah Gurib-Fakim : « J’avais insisté auprès du GM pour l’institution d’un tribunal »

Son audition devant la Commission d’enquête a repris aujourd’hui. L’ancienne présidente de la République a soutenu avoir insisté auprès du gouvernement pour l’institution d’un tribunal en vue de faire la lumière sur l’affaire Platinum Card et Planet Earth Institute (PEI).

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Ameenah Gurib-Fakim a notamment cité le Premier ministre, Pravind Jugnauth, le Deputy Prime Minister, Ivan Collendavelloo, et le ministre mentor, Anerood Jugnauth,

« J’avais insisté auprès du gouvernement pour instituer le tribunal » a-t-elle affirmé.

Cette deuxième séance d’audition de l’ancienne présidente a été marquée cet après-midi par un récit exhaustif des événements l’ayant poussée à quitter la State House. Avec en toile de fond la controverse suscitée par les dépenses encourues à partir de la Platinum Card. Carte qui avait été mise à sa disposition par la PEI d’Alvaro Sobrinho.

Amenah Gurib-Fakim a relaté dans les moindres détails les diverses communications qu’elle aurait eues avec les trois, à plusieurs reprises. Et ce, pour demander à ce que le tribunal recommandé constitutionnellement pour qu’un président soit démis de ses fonctions, soit institué dans son cas.

« Clear my name ».

L’ancienne locataire du Château de Réduit a expliqué comment elle avait tenté de convaincre le chef du gouvernement qu’elle était dans l’impératif de « clear [her] name » face à la controverse.

Elle a soutenu avoir informé le trio du Front Bench qu’elle avait remboursé l’argent utilisé du compte de PEI et qu’elle voulait se défendre. Mais, selon elle, le gouvernement l’a délaissée alors qu’elle était engloutie par cette polémique.

Par la suite, l’ancienne présidente est revenue sur les contacts qu’elle avait établis pour pouvoir sortir de cette crise alors que le gouvernement lui avait tourné le dos. Parmi, le commissaire électoral Irfan Rahman, qui lui avait conseillé de quitter la State House. Et aussi l’avocat Dick Ng Sui Wa.

Elle s’est également attardée sur ses communications avec l’homme de loi Gilbert Noel qui, selon elle, l’a encouragée vers la mise sur pied de la commission mort-née Moolan.

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