Dans un établissement du sud : Un agent de sécurité conteste son licenciement

Sailesh Ramessur a été renvoyé le 28 février dernier pour « misconduct ». Ce Senior Security Guard affecté dans un hôtel du sud est accusé d’avoir éteint le « breaker » en plusieurs occasions, désactivant ainsi les caméras de surveillance. Or, ce dernier explique ce geste du fait qu’il y avait des étincelles dans les fils électriques au poste de surveillance. Il dit en avoir déjà informé son supérieur, qui est venu en témoigner lors d’un comité disciplinaire.

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Suspendu le 6 février dernier, Sailesh Ramessur a finalement été licencié après son passage devant ce comité disciplinaire. Une lettre adressée par le directeur des ressources humaines de l’hôtel lui reproche ainsi : « To have purposely and on several occasions, tampered with and disabled the power supply at the Staff Gate without proper cause and justification thereby resulting in the deactivation of the security video cameras installed thereat. »

Six dates lui sont ainsi communiquées pour ce geste, à savoir les 7 novembre, 24 et 25 décembre 2018, trois fois le 6 janvier 2019 et deux autres fois les 19 et 23 janvier de cette année. Raison pour laquelle il a été suspendu et convoqué devant un comité disciplinaire. Or, le principal concerné, qui ne nie pas les faits, maintient avoir éteint la prise car « il y avait des étincelles dans les fils » électriques. « J’en ai d’ailleurs informé mon supérieur le même jour. Ce dernier est venu témoigner d’ailleurs au comité disciplinaire. Il a même dit qu’en neuf ans de service, on n’a rien eu à me reprocher. »

Sailesh Ramessur se demande également pourquoi avoir attendu tout ce temps pour agir si les faits qui lui sont reprochés remontent à novembre 2018. « De plus, pourquoi la personne affectée à la vidéo surveillance n’a-t-elle pas alerté sur le fait qu’il y avait un problème et que les caméras étaient éteintes ? Pourquoi la personne n’a pas été suspendue également ? » Ce dernier fait également le parallèle avec un autre employé trouvé coupable d’avoir « volé des bouteilles de whisky, mais qui s’en est sorti avec un “warning” ».

Selon Sailesh Ramessur, l’hôtel en question a voulu se débarrasser de lui car il avait récemment porté plainte contre un cadre. Dans une lettre datée du 3 octobre 2018, il accuse en effet le cadre en question – qui aurait une relation extraconjugale avec son épouse – « d’abus de pouvoir ». Le groupe hôtelier a même organisé une réunion pour discuter de ce cas. Le principal concerné conteste ainsi son licenciement et a porté plainte au ministère du Travail.

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