INTERVIEW : Je crois qu’il y a une vie après la mort, a déclaré Dr Jean-Jacques Charbonnier

Anesthésiste-réanimateur, le Dr Jean Jacques Charbonnier est plus connu pour la dizaine de livres qu’il a écrit sur la vie qui, selon lui, continue après la mort. Si, au départ, ses thèses étaient attaquées et même décriées, il est parvenu au cours du dernier quart de siècle à faire de la vie après la mort un sujet sérieux. Le Dr Jean Jacques Charbonnier vient de donner une conférence à Maurice sur les résultats de ses recherches à l’invitation de Maxime et de Christine Sauzier. Ils ont organisé pour Week-End une interview du Dr Charbonnier dont voici la transcription.
Dr Charbonnier, vous êtes anesthésiste, donc spécialiste du maintien de la vie. Comment êtes-vous devenu un spécialiste de la vie après la mort ?
Je suis anesthésiste-réanimateur depuis 25 ans maintenant, et je me suis intéressé aux expériences de mort imminente. Mais, et je tiens à le souligner pour éviter tout possible malentendu, je ne suis pas à Maurice pour expliquer aux gens comment faire son deuil, comment se comporter par rapport à la perte d’un être cher. Je suis à Maurice pour présenter le fruit de mes recherches et de mes expériences personnelles. Après, les gens font ce qu’ils veulent en fonction de leur propre philosophie, de leur religion. Je ne vais pas leur dire comment il faut se comporter, c’est à eux d’utiliser ou non ce que je leur apporte.
Que leur apportez-vous ?
Un formidable espoir qui doit avoir un effet thérapeutique par rapport au deuil. Mais les résultats de mes recherches – que je propose lors de conférences ou à travers mes livres –, chacun va les vivre en fonction de son vécu personnel et de son expérience. Je ne suis pas un gourou. Je n’appartiens à aucun mouvement philosophique ou religieux. Je suis avant tout un scientifique, et je suis là pour présenter le fruit de mes recherches et de mes expériences.
D’après ce que j’ai pu lire, vos recherches et vos expériences sont assez critiquées par certains de vos confrères scientifiques.
C’est vrai que je suis un scientifique assez décrié et contesté dans les conclusions de mes recherches. Mais, pour moi, ces conclusions sont évidentes car je pense que la vie continue après la mort, que la conscience continue à exister quand le cerveau arrête de fonctionner. On en a aujourd’hui des preuves rationnelles et scientifiques. On sait que dans les 15 secondes qui suivent l’arrêt cardiaque, l’électrocardiogramme est plat, ce qui est la définition de la mort clinique. Il n’y a plus d’activité cérébrale. On sait aussi que dans les deux minutes qui suivent cet arrêt cardiaque, on ne peut pas réanimer un coeur, même dans des conditions optimales dans une unité de soins intensifs. On est obligé d’admettre que tous les gens qui sont revenus à la vie après un arrêt cardiaque sont revenus de la mort. Et dans 18 à 20% des cas, ils racontent tous une expérience identique.
Êtes-vous allé dans ce qu’il faudrait peut-être appeler « l’autre côté de la vie », ou « au-delà de la vie » ?
Non. Je n’ai pas vécu cette expérience.
Qu’est-ce qui vous a poussé à vous intéresser à ce sujet très particulier ?
Je me suis intéressé à ce sujet en raison d’une expérience personnelle que j’ai vécu. Je voulais faire une carrière de médecin généraliste à la campagne, et me suis inscrit dans un stage de SAMU pour faire de l’urgence. C’est lors de ce stage que ma vie a basculé avec une expérience extraordinaire, transcendante. J’ai été appelé sur un accident de la route grave. J’étais le seul médecin à pouvoir gérer la situation. Il y avait deux cadavres allongés sur le bord de la route, et un pompier m’a signalé qu’il y avait une troisième victime, plus loin, encastrée dans la voiture. Je me suis trouvé face à un jeune homme d’une vingtaine d’années coincé sous un amas de tôles froissées. Il fallait rapidement le perfuser pour éviter l’arrêt cardiaque, car il avait perdu beaucoup de sang. Malgré mes efforts, et sans doute à cause de l’émotion et de mon inexpérience, je ne suis pas arrivé à lui faire la perfusion et ce jeune garçon est parti devant moi. J’ai vu sa pupille se dilater, l’étincelle de vie s’en aller. Je l’ai vu partir et, surtout, j’ai senti une présence qui quittait ce corps, par le haut. C’était une présence qui était à la fois joyeuse et vivante.
Vous étiez sous le coup de l’émotion, vous veniez de subir un énorme choc. N’avez-vous pas imaginé toute cette scène ?
C’est ce que je me suis dit tout de suite, car je suis un produit de la rationalité scientifique. Ma conscience analytique a essayé de gommer tout le côté extraordinaire de cette scène. Mais je savais que mon raisonnement était faux et que j’avais vu partir le jeune homme. Jusqu’à ce jour, je ne peux pas traduire en mots cet instant que j’ai vécu, ni à le définir de façon cohérente. C’était un souffle, mais pas du vent. C’était une présence vivante et joyeuse.
Avez-vous vu ou ressenti cette présence ?
Je n’ai rien vu, j’ai ressenti qu’il y avait quelque chose qui quittait le corps de ce jeune homme et qui était vivant et joyeux. Je ne peux pas expliquer comment, mais je savais que c’était vivant et joyeux.
C’est le sentiment que vous avez ressenti à ce moment précis ?
C’était plus qu’un sentiment : c’était son esprit qui partait et qui m’a fait partager ce départ. C’était une expérience de mort partagée que beaucoup de ceux qui travaillent avec les malades – les médecins, les infirmiers, les aides-soignants – ont déjà ressenti. Ils ont eu des impressions tactiles, comme moi, ou alors visuelles. Certains ont vu du brouillard ou de la fumée s’élever du corps de la personne, d’autres ont eu cette vision du départ d’un être cher à des kilomètres de l’endroit où se déroulait la mort.
Faut-il être sensible à cette question ou travailler avec les mourants pour pouvoir sentir le départ du corps ?
Non. C’est mon cas et j’étais, en la circonstance, un abruti intégral. Quand j’ai fait médecine, il ne fallait surtout pas me parler de la vie après la mort, de médium, de messages de l’au-delà. J’étais intoxiqué par la pensée matérialiste occidentale de la faculté de médecine pour qui nous ne sommes qu’un corps. Donc, lorsque le cerveau s’arrête de fonctionner, il n’y a plus de conscience, donc plus de vie. Aujourd’hui, on sait de façon scientifique que lorsque le cerveau s’arrête de fonctionner, non seulement la conscience reste en activité, mais elle est beaucoup plus performante que lorsque le cerveau fonctionne à l’état normal. C’est-à-dire que nous sommes capables de voyager dans l’espace et dans le temps. Certains de ceux qui sont revenus à la vie après un arrêt cardiaque disent qu’ils sont allés dans des endroits situés à des centaines de kilomètres et y ont vécu des choses qu’on a pu vérifier par la suite.
Le cerveau serait-il plus performant quand son propriétaire est mort ?
Oui. On serait d’avantage conscient au moment de la mort. Il semblerait qu’au moment de la mort, nous aurions une expansion de notre conscience qui serait telle qu’on s’aperçoit qu’on est en conscience réduite pendant la vie. Les gens qui sont revenus le disent tous : ils ont vécu intensément dans une lumière non moins intense et chaleureuse, un sentiment d’amour, de bien-être qu’ils ne connaîtront jamais. Ils sont tellement bien « là-bas » qu’ils ne veulent pas revenir.
Mais tous ceux qui sont revenus de « là-bas » n’y sont restés que quelques secondes. S’ils ont vécu en quelques secondes autant de plénitude, la mort ne serait donc pas, contrairement à ce l’on a toujours cru, un endroit ou un état de solitude, de souffrance, où il vaut mieux ne pas aller. Ou, en tout cas, le plus tard possible.
Ceux qui en sont revenus n’y sont restés que peu de temps, et certains consacrent des livres entiers à ce court laps de temps. Par exemple, une femme qui a vécu cette expérience au cours d’une opération chirurgicale a écrit un livre qui a pour titre Trente secondes d’éternité et a fait des conférences de plus d’une heure sur le sujet.
Qu’avez-vous fait après avoir été témoin, il y a plus de 25 ans, de ce départ « vivant et joyeux » ?
J’ai été très gêné avec cette expérience parce que je connaissais la rigidité de mes confrères, leur réticence de parler de la mort, sujet tabou, particulièrement en France. Dès qu’on aborde ce sujet, soit on est pris pour quelqu’un qui veut faire du prosélytisme et se mettre à la tête d’une secte, religieuse ou autre, soit pour un illuminé. Cela découle, à mon sens, d’une confusion entre la spiritualité et la religion en France. Dans mon pays qui se proclame laïc, la religion est assez mal vue et cela doit remonter aux guerres de religion qui ont divisé la France dans le passé. Être spirituel ne veut pas dire être religieux, on peut être l’un sans forcément être l’autre. On sait faire des guerres et massacrer des populations au nom de la religion, et être spirituel sans appartenir à une religion. Je crois que toutes les religions sont bonnes et peuvent être un excellent outil pour accéder à la spiritualité, qui signifie être relié aux forces telluriques et cosmiques et se sentir en harmonie avec l’univers. Et non pas être dans des dogmes, dans des sanctions, dans une hiérarchie sociale.
Votre vie a-t-elle changé avec l’expérience que vous avez vécue ?
Elle a changé en quelques secondes. Avant, j’étais un abruti formaté et fabriqué par la faculté de médecine, sans auto-critique par rapport à sa propre pensée qui, en fin de compte, était des pensées apprises pendant des années et recrachées sur du papier. Après l’expérience, je suis rentré chez moi et j’ai dit à ma femme que je voulais me spécialiser dans la réanimation et je lui ai expliqué pourquoi. Elle était assez chamboulée parce que je venais de lui annoncer que tout ce que nous avions programmé était annulé. Elle avait arrêté d’étudier pour que je puisse faire médecine, et je devais devenir médecin-généraliste et m’installer dans une petite ville. J’avais changé d’avis. Je voulais savoir ce qui se passait après la mort. Elle a accepté et j’ai fait trois années d’études en plus pour devenir anesthésiste.
Pourquoi avoir choisi l’anesthésie comme spécialité ?
Parce que l’anesthésie-réanimation, c’est le moment où vous êtes en contact avec les gens qui partent. J’ai passé mon examen après trois ans d’études et je suis allé en neurochirurgie. Puis j’ai publié un livre, le premier, qui avait pour titre Coma dépassé et qui était un roman.
Pourquoi avoir écrit un roman sur un sujet qui vous avait fait changer de voie professionnelle et étudier trois années de plus que prévu ?
Parce qu’on peut se cacher derrière un roman, pas derrière un livre dans le milieu scientifique. Il faut savoir qu’en France, si vous publiez des informations contraires aux données de la science, vous pouvez être lourdement sanctionné et même être radié par le conseil de l’ordre. Le roman a été bien accueilli, puisque Patrick Poivre d’Arvor m’a invité dans son émission littéraire. Cela m’a permis de communiquer et de me faire connaître et de commencer à recueillir des témoignages de personnes qui étaient revenues de la mort. Depuis, je me suis spécialisé dans ce sujet en publiant plusieurs livres, en donnant des conférences, en participant à des tables rondes, bref, à contribuer à propager l’idée, la certitude, qu’il existe une vie après la mort.
Vos débuts dans ce secteur remontent à plus de 25 ans. Les mentalités ont-elles évolué depuis ?
Oh, oui. Au début, c’était un sujet dont on se moquait, surtout de la part de mes confrères. J’ai été attaqué, mais j’ai continué tout en exerçant par ailleurs mon métier d’anesthésiste-réanimateur dans un grand hôpital. Ce qui m’a donné une certaine crédibilité, que je n’aurais pas eue si j’exerçais, par exemple, le métier de boulanger ou de pâtissier.
Pouvez-vous aujourd’hui, avec l’expérience, mieux décrire, expliquer, ce qui se passe quand le cerveau arrête de fonctionner chez un être humain ?
Je ne peux pas mieux expliquer. Je peux dire que plus on fouille, plus on se rend compte à quel point on est ignorant sur le fonctionnement de la conscience. C’est un peu comme si on se penchait au-dessus d’un puits sans fond, et qu’on découvre son immensité. Je suis stupéfait d’entendre certains éminents scientifiques venir expliquer le fonctionnement de la conscience en utilisant la maquette d’un cerveau humain, alors qu’on ne sait pas comment marche le cerveau. Nous savons très peu de choses sur ce sujet.
Que savez-vous sur ce sujet, après plus de 25 ans de recherches et de témoignages recueillis ?
Sans faire de jeu de mots, je sais que je ne sais pas grand chose. Je pense que la société scientifique occidentale est violemment intoxiquée par la pensée matérialiste qui veut absolument tout expliquer par le fonctionnement neuronal. Et lorsqu’on vient leur dire qu’il existe une conscience extra-neuronale, cela les fait devenir fous, puisque cela fait voler en éclats la pensée matérialiste. Tous les témoignages sur la mort, la sortie du corps, la grande lumière, la sensation de bonheur et le désir de ne pas revenir, sont totalement inexplicables par la pensée matérialiste. La seule issue pour ceux qui veulent absolument épouser le dogme matérialiste, c’est de rejeter ces expériences et ces témoignages.
Qu’est-ce qui provoque ce rejet ? La peur ?
Oui. On pourrait même dire qu’ils souffrent de dissonance cognitive, c’est-à-dire cet état qui pousse votre cerveau à refuser, à rejeter une information qui peut remettre en question son fonctionnement. C’est le seul système de sauvegarde possible, parce que l’information en question peut faire sauter la machine. C’est pour eux que j’ai écrit mon dernier livre, Sept raisons pour croire en l’au-delà, ayant pour sous-titre Le livre à offrir aux septiques et aux détracteurs. Après 25 ans, je commence à connaître leurs questionnements et les réponses à leur donner. J’avais envie, une fois pour toutes, de leur clouer le bec, en citant des exemples médicalement prouvés. Comme celui d’une femme qui a quitté son corps pendant une opération chirurgicale et qui, après, a raconté toutes les étapes vues d’en haut. Non seulement les gestes des médecins, mais également leurs conversations pendant l’opération.
Quelle est votre explication pour cet exemple précis ?
Que la conscience n’est pas située dans le cerveau. Que le cerveau est tout simplement un récepteur-émetteur de la conscience.
Si je vous ai bien suivi, tout part et arrive de la conscience chez l’être humain ? Donc la conscience existe indépendamment du corps et du cerveau ?
C’est exactement ça. Et lorsque la mort arrive, cette conscience devient extensible. Certains, comme les chamanes ou les yogis, les gens qui savent méditer, les habitués à l’usage de certaines drogues, arrivent à atteindre ce niveau de l’expansion de la conscience de leur vivant. Mais pour la grande majorité, il faut atteindre la mort pour découvrir cette expansion de la conscience.
Je résume votre théorie : nous avons une conscience qui nous dépasse et dont nous ignorons totalement le fonctionnement ?
Je le dis en intégrant tout un tas de choses qui sont rejetées par la société occidentale matérialiste, comme les perceptions extra-sensorielles, les prémonitions, la télépathie, la médiumnité. Tout cela fait partie de l’expérience des gens.
Comment fonctionne cette conscience, qui donne l’impression, à vous écouter, d’être un monde parallèle au nôtre, dont nous recevons de temps à autre des signaux ?
C’est un bon résumé. Je crois – c’est donc du domaine de la croyance – que la meilleure façon d’expliquer tout ce que nous avons dit, c’est qu’il existe une unité qui correspond à ce que les gens appellent Dieu, qui gère le système depuis toujours. Je ne crois pas au hasard ni aux coïncidences, mais à la synchronicité, aux forces des esprits et ce n’est pas une forme de naïveté mais de lucidité.
C’est dans la force des esprits que se trouvent celles du bien et du mal ?
Je le crois.
En fin de compte, votre théorie vient soutenir ce que disent depuis toujours les religions : l’existence d’un être suprême qui gère le monde et les hommes.
Il n’y a rien qui s’oppose à cette croyance qui aide les hommes à vivre depuis la nuit des temps.
Je vous oppose l’argument de ceux qui ne croient pas : si cet être suprême est bon, juste et impartial, pourquoi le monde est-il divisé entre les riches et les pauvres, et pourquoi les guerres tuent des enfants innocents ?
Je pense que l’état de nos connaissances ne nous donne pas toutes les clés pour comprendre le fonctionnement du monde. Je donne des conférences dans des associations de personnes en deuil, dont des gens qui ont perdu leurs enfants, ce qui est terrible comme souffrance. Dans ces conférences, j’ai rencontré certaines personnes qui, après avoir fait un chemin spirituel important et long, sont arrivées à dire : « C’était une chance pour moi de perdre mon enfant. Cela m’a ouvert un environnement spirituel que je n’aurais pas connu. » Il faut quand même avoir fait un énorme travail sur soi pour arriver à cette conclusion. Je vous le répète : nous n’avons pas toutes les clés pour comprendre ce qui nous arrive. Quelquefois, les personnes qui ont vécu ce drame – comme M. et Mme Sauzier qui ont organisé ma conférence à Maurice – se placent dans une situation de changement de vie et prennent un virage vers un chemin complètement différent de celui qui était le leur. C’est une expérience transcendante, comme celle des gens qui ont vécu une mort provisoire. Tout comme les parents d’enfants disparus dramatiquement, les gens qui ont vécu une expérience de mort provisoire se détachent des valeurs matérielles et se préparent à la question qui leur sera posée plus tard : qu’as-tu fait de ta vie, qu’as-tu fait pour les autres ? Les objectifs de vie changent de manière drastique.
Finalement, à la place de la réponse attendue, les gens quittent votre conférence avec encore plus de questions ?
Exactement. Et c’est important que les gens se posent ces questions qui sont essentielles. Quand ils vont se retrouver de l’autre côté, on va leur demander ce qu’ils ont fait de leur vie et ce qu’ils ont fait pour les autres. Ces questions vont les aider à réfléchir, à faire un examen de conscience et, si besoin est, de modifier leur comportement.
C’est un discours religieux. Celui des principales religions.
Je vous le répète : les religions peuvent être d’excellents outils pour accéder à la spiritualité. À condition de les pratiquer avec son coeur et ne pas faire un totem pour aller faire la guerre, faire du terrorisme, accéder au pouvoir. Les religions sont bonnes à condition de savoir s’en servir.
Que souhaitez-vous dire au lecteur pour terminer cette interview ?
Qu’il y a une vie après la vie ou la mort.
Est-ce une affirmation ?
C’en est une ! Je suis à 100% sûr qu’il existe une vie après la mort. Cette certitude vient de témoignages que j’ai recueillis, de cette expérience que j’ai vécue il y a 25 ans. J’aimerais dire que tout ce qui inexplicable, tout ce qui met à mal notre fonctionnement matérialiste fait peur, mais qu’il ne faut pas avoir peur de l’au-delà. Qu’il faut se dire que la vie continue après la mort, qu’il y a un forme suprême à qui nous aurons des comptes à rendre sur ce qu’on a fait et ce qu’on a fait pour – ou contre – les autres, et qu’il vaut mieux s’y préparer depuis maintenant. Si ces trois messages passent et sont compris, nous devons changer notre façon de fonctionner, nous améliorer.
Je ne peux résister à la tentation de vous poser cette dernière question : et si arrivé « là-bas », on découvrait le néant à la place de l’amour et de la lumière extraordinaire ?
Je ne peux pas envisager cette possibilité. Je crois, pour toutes les raisons que je vous ai données au cours de notre conversation, qu’il y a une vie après la mort. Que la vie continue après. Et cette certitude aide à mieux vivre, à devenir un meilleur être humain, à aimer les autres.

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