Partielle du No 7 : Time Trial pour le code de conduite

  • La Commission électorale : « Holders of public office shall not exercise their office or utilise public resources, in such a way as to become the subject of a complaint for having been used to further or foster partisan purposes »
  • Confirmation de la liste des candidats au scrutin du 13 novembre, le délai pour les désistements expirant demain à 15 heures

L’élection partielle de Piton/Rivière-du-Rempart (No 7) pour remplir le siège laissé vacant par la démission de Vishnu Lutchmeenaraidoo à l’Assemblée nationale se présente comme un terrain propice pour des exercices de « Time Trial » sur l’échiquier politique. Peu importe si le processus enclenché avec le Nomination Day de samedi, et les 26 candidats inscrits, ira jusqu’à terme le mercredi 13 décembre, que ce soit des partis politiques et de la Commission électorale, le début de la campagne servira de terrain propice pour se mettre à l’épreuve en vue du grand rendez-vous des prochaines législatives.

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Un premier détail qui n’aura pas passé inaperçu est que la composition démographique de la circonscription de Piton/Rivière-du-Rempart (No 7) est quasi-représentationnelle du profil de la République de Maurice, avec notamment 51% de femmes (22 483) et 21 510 hommes (49%) sur les 43 993, faisant partie du corps électoral, techniquement appelé aux urnes le mercredi 13 novembre prochain. La comparaison entre le No 7 et le plan national tient également la distance vu que les électeurs dans la fourchette d’âge de 18 à 35 ans représentent 32,8%, soit un sur trois alors que pour les 21 circonscriptions de Maurice, le ratio est de 32,5%.

Quasiment le même scénario pour les inscrits âgés de plus de 60 ans, le pourcentage se compare favorablement, un sur cinq se qualifiant déjà pour l’Old Age Pension, notamment âgés de 60 ans et plus. Ce qui fait que pour les deux autres tranches d’âge, pas de grosses différences également à signaler. Néanmoins, tout parallèle entre l’électoral de Piton/Rivière-du-Rempart et la République de Maurice s’arrête là, les partis politiques décortiquant la liste des électeurs du No 7 pour confirmer le profil sociologique.

Du côté de la Commission électorale, le code de conduite, qui a été souscrit formellement par les 26 Mauriciens, ayant déposé leurs Nomination Papers respectifs avec le Returning Officer, Me Moon Seetaram, Principal State Law Officer, subira un test grandeur nature. Ce document d’une quinzaine de pages comprenant une douzaine d’articles définit les paramètres dans lesquels devra évoluer la campagne électorale.

Dans la conjoncture, l’article 1.2 (c) du Code of Conduct pour la partielle présente un intérêt de première importance, à l’effet que « holders of public office shall not exercise their office or utilise public resources, in such a way as to become the subject of complaint for having been used to further or foster partisan purposes. They shall discharge their duties reasonably, fairly and impartially ». La mise en oeuvre de ce qui fait partie du « basic principle, inherent in all democracies, to provide a level playing field to all participants in the electoral process » sera en point de mire d’autant plus que le programme « Koup Riban » du gouvernement, surtout du Premier ministre, devra s’accentuer au fur et à mesure que se précise l’échéance électorale pour les prochaines législatives.

L’on devra s’attendre à voir l’Electoral Supervisory Commission être sollicitée de manière systématique par les candidats et les partis politiques engagés dans la partielle de Piton/Rivière-du-Rempart (No 7) pour des réactions sur des initiatives du gouvernement de Lalyans Lepep dans d’autres régions de l’île, susceptibles d’avoir des répercussions politiques.

Un autre aspect du code de conduite est axé sur le recours aux réseaux sociaux par les candidats et partis pour affirmer leurs idées et programmes. D’abord, la Commission électorale rappelle que « the duty of both public and privately owned media (print and electronic) is to provide equitable access to participants to present their programmes, and to ensure a fair, equitable and balanced coverage of different political views and events ».

D’autre part, des dispositions sont également prévues dans le code de conduite avec des restrictions pour les candidats à l’effet que « they undertake not to personally indulge in, nor encourage through the agency of others, the dissemination, publication and/or broadcasting of fake or inaccurate news, defamatory statements, and the denigration of their opponents or other stakeholders ».

En tout cas, les premières semaines de la campagne pour la partielle au No 7 s’annoncent sous pression pour la Commission électorale et l’Electoral Supervisory Commission avec cet avant-goût pour les élections générales…

La liste des candidats au No 7

AJOODHEA Dravindra Kumar (Male) – République en Marche

AREKION Dharmalingum (Male)

AUBEELUCK Danrajsingh (Male) – Party Malin

AWOOTAR Baboo Goorooduthsing (Male) – Front Solidarité Mauricien

BACHOO Anil Kumar (Male) – Mauritius Labour Party

BASDEO Rajmohun (Male)

BHOGUN Vikesh (Male)

BUMMA Kreepanandsing, aussi connu comme Atma (Male) – Mouvement Patriotique

BUNDHOO Neeteeraj (Male)

CHANDRAMAN Moona Moonabhai Moonaman Luxman (Male)

DUSNA Neeraj Kumar (Male) – Democratic Socialist Party

GOOJHA Krisnah, also known as Sen (Male)

MAHADEO Brijanand (Male) – Unison Democratic Party

MUNGUR Swattantranand (Male)

NAZIR Ismaël (Male) – Front Libération National (FLN)

NUCKCHEDDY Sanjit Kumar, aussi connu comme Vikash (Male) Alliance MSM-ML

NUNDOO Rahtna (Female)

PRAYAG Menon (Male)

RAGNUTH Nityanand (Male)

RAGPOT Deeshvy (Female) – En Force!

ROSTOM Mohammad Parvez (Male)

SANASY Deyvindrah (Male)

SOUCI Georgy Stephane Brayen (Male)

SUNNASY Vishwadev (Male)  – 100% CITOYENS

SUNT Rakesh (Male)

VADIVELU Parsooramen, aussi connu comme Anbanaden (Male)

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