(Rapport Moody’s) Notation « BAA1 » : le fardeau de la dette suscite des inquiétudes

L’agence Moody’s, société spécialisée dans l’estimation de crédit au niveau mondial, a, dans son dernier rapport publié hier, attribué à Maurice une notation « Baa1 stable ». L’agence souligne que notre économie diversifiée et notre environnement politique stable constituent des atouts du crédit. Toutefois, le fardeau de la dette publique suscite des inquiétudes.

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« Le profil de crédit de Maurice (Baa1 stable) repose sur son économie diversifiée à revenu intermédiaire, sur ses politiques de développement économique et son environnement politique stable », souligne Moody’s Investors Service dans un rapport. Et d’ajouter : « The country’s main credit constraints stem from a relatively high government debt burden and risks to its balance of payments position and government balance sheet posed by its large and complex financial sector. »

David Rogovic, vice-président et analyste principal de Moody’s et co-auteur du rapport, a avancé que « le gouvernement mauricien est confronté au défi de réaliser d’importants projets de dépenses d’investissement public tout en consolidant son assainissement budgétaire ».

Le rapport souligne que malgré sa « petite taille et son ouverture », l’économie mauricienne a démontré « une résilience face aux chocs externes », tandis que « les autorités ont fait leurs preuves en matière de gestion économique ».

Toujours concernant la dette, Moody’s observe que « Mauritius’s government debt burden and affordability compare unfavorably to its peers, although debt affordability has improved in recent years ». Ce qui fait que le gouvernement est confronté à produire des résultats grâce aux plans des dépenses concernant les investissements publics, et ce tout en consolidant son budget.

Une réduction soutenue de la dette publique, appuyée par une baisse des déficits publics, exercerait « une pression » à la hausse sur le crédit. « À l’inverse, la note serait mise sous pression si les efforts d’assainissement budgétaire du gouvernement n’étaient pas en mesure de stabiliser les indicateurs de la dette publique », souligne le rapport.

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