Réclamations de Rs 100 M : excuses de l’État à Pravind Jugnauth

Le procès en réclamation intenté par Pravind Jugnauth à l’État et à l’assistant au commissaire de police, Pregassen Vuddamalay, pour son arrestation le 26 décembre 2012 dans le sillage de l’affaire de pédophilie alléguée au Mauritius Institute of Training and Development (MITD) franchit l’étape finale. Après plusieurs mois de négociations, les deux parties sont finalement arrivées à un accord. Les défendeurs comptent présenter des excuses au Premier ministre. Me Saya Ragavoodoo, qui représente Pravind Jugnauth, a demandé que l’affaire soit renvoyée devant le chef juge afin que le “statement” des défendeurs soit enregistré. Ce dernier prendra la forme d’excuses présentées à Pravind Jugnauth. L’affaire a été fixée au 25 mars.

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Les deux parties ont finalement conclu un accord non-financier. Pravind Jugnauth réclamait Rs 100 M de dommages à l’État dans cette plainte, qui avait été rédigée par l’avoué Saya Ragavoodoo et logée en Cour suprême. Pravind Jugnauth y fait état de la plainte déposée par Yatin Varma, alors Attorney General, et Sheila Bappoo le 26 décembre 2012 pour sédition alléguée. Cette plainte avait fait suite à une conférence de presse du leader du MSM au Sun Trust Building lors de laquelle il avait commenté les allégations de pédophilie contre un enseignant du MITD. Après son arrestation, Pravind Jugnauth avait été emmené devant l’assistant commissaire de police Pregassen Vuddamalay, qui l’aurait interrogé sur ses propos tenus lors de la conférence de presse du MSM.

Le leader du parti dit avoir protesté contre la manière dont l’enquête s’est déroulée et a évoqué un traitement discriminatoire, ajoutant que le leader du MMM, Paul Bérenger, avait tenu des propos similaires devant les Casernes centrales, mais qu’il n’avait pas été inquiété par la police. Il estime donc que son droit constitutionnel à la liberté a été bafoué et que son arrestation a été « calculée » de sorte à mettre un terme à sa carrière politique. Pravind Jugnauth évoque aussi la « manière inhumaine » dont il a été arrêté, sa femme et ses fi lles ayant assisté à la scène.

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