ATTENTAT À LA PUDEUR : Un homme condamné à cinq ans de prison

La magistrate Véronique Kwok, présidente de la Cour criminelle intermédiaire, a condamné Gandy Allas à cinq ans de prison pour attentat à la pudeur sur la fille de sa concubine. Les faits remontent au 30 octobre 2011, la jeune fille sortait alors de son bain. La magistrate Kwok a tenu compte que l’accusé avait déjà un antécédent similaire dans son casier judiciaire et a estimé que la peine de cinq ans de prison est amplement méritée.
Gandy Allas répondait d’une charge d’accusation d’Attempt upon chastity upon a specified person en violation aux articles 2498 (5) (b) (c) (ii) (c) du Code Criminel. Il avait plaidé non coupable. Les faits remontent le 30 octobre 2011. La victime, une adolescente, se préparait à aller à l’école comme tous les matins. Elle venait de prendre sa douche vers 7h45. En sortant de sa douche, elle devait prendre la direction de sa chambrette pour s’habiller. C’est là que le concubin de sa mère l’a surprise et s’est jeté sur elle avant de tenter d’abuser d’elle. Elle a ainsi appelé à l’aide et c’est sa belle-soeur qui était à la maison qui est venue à son secours. Gandy Allas a alors pris la poudre d’escampette.
La belle-soeur et la jeune fille avaient été appelées à déposer en Cour. La belle-soeur a ainsi relaté les événements du 30 octobre 2011 en détail. L’accusé devait pour sa part expliquer qu’il est déjà marié mais entretenait une liaison extraconjugale avec la mère de la victime, avec qui il avait aussi une fille âgée de neuf ans. Il faisait souvent le va-et-vient chez elle et y restait occasionnellement. Il avait aussi indiqué à la Cour que dans le passé il avait dénoncé la victime à la Child Development Unit car cette dernière quittait souvent la maison sans la permission.
La magistrate Kwok a cependant trouvé que la victime a déposé en Cour de façon cohérente et a maintenu sa version des faits même durant le contre-interrogatoire. La Cour n’a trouvé aucune raison de douter de ce qu’elle avait dit. La magistrate Kwok a pris en considération le fait que l’accusé avait déjà un antécédent similaire dans son casier judiciaire et a estimé que la peine de cinq ans de prison est amplement méritée.

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