Cour Suprême – Admission Post-PSAC : Rajen Valayden passe à la contre-offensive

Rajen Valayden prend à contrepied les explications du ministère de l’Éducation, de la vice-Première ministre Leela Devi Dookhun-Luchoomun et du Mauritius Examinations Syndicate (MES) avec deux nouveaux affidavits logés en Cour suprême hier. Ces instances éducatives avaient affirmé dans leurs affidavits, la semaine dernière, qu’il n’y a eu aucune discrimination contre le jeune Shankaran Valayden quant à l’allocation des places dans les collèges après les examens du Primary School Achievement Certificate (PSAC).

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Le premier affidavit de Rajen Valayden répond à celui logé conjointement par le ministère de l’Éducation et la ministre Dookhun-Luchoomun, tandis que son second affidavit répond à celui du MES. Dans les deux documents, Rajen Valayden réitère que son fils n’a pas encore entamé son année scolaire, ce qui crée une situation stressante pour l’enfant ainsi que pour sa famille.

Il a réfuté l’argument à l’effet que son fils n’a pas eu de place à la Mahatma Gandhi Secondary School (MGSS) à Moka, vu qu’il y a eu l’application du critère de proximité sous les Education (Amendment) Regulations 2015. Selon ce critère, quand il y a deux ou plus d’élèves qui ont obtenu les mêmes résultats, c’est celui qui habite le plus près du collège qui est sélectionné.
Dans ce contexte, le MES avait refusé de publier une liste des candidats qui ont été admis à la MGSS, avec leurs résultats et leurs adresses, vu que selon cet organisme, ces résultats ne peuvent être divulgués à une tierce partie sans l’accord des candidats ou de leurs parents.

Or, dans ses affidavits, Rajen Valayden a cité en exemple certains élèves (sans dévoiler leur identité) qui ont été admis à la MGSS, prenant à contrepied les explications fournies. Dans le premier cas, un élève, habitant Trèfles, a été admis à la MGSS. Un élève habitant Palma, avec un Agreggate 6, soit un résultat moins brillant que celui de son fils, a aussi été admis dans cette institution. Il a aussi fait état de plusieurs élèves, habitant Flacq, qui ont également été admis à la MGSS. Il maintient que ces détails suffisent amplement pour démontrer que son fils a été traité de manière discriminatoire et injuste, contrairement aux affirmations des défendeurs.

Rajen Valayden se dit prêt à fournir confidentiellement à la Cour les noms, les résultats et les adresses de ces élèves. Il a réitéré sa demande que le MES fournisse sous le couvert de confidentialité la liste des élèves, qui ont obtenu des places à la MGSS, y compris leurs noms, adresses et résultats.

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