INTERVIEW: Le Local Government Bill est un texte révolutionnaire, selon Arvin Boolell

Dans une interview au Mauricien le ministre des Affaires étrangères Arvin Boolell souligne que le nouveau Local Government Bill constitue une loi révolutionnaire qui consolidera la « grassroot democracy ». Il évoque également l’importance d’un consensus entre le Ptr et le MMM sur les grands thèmes concernant l’avenir du pays. Arvin Boolell s’attarde longuement sur la diplomatie mauricienne et souligne l’importance de l’accord entre les Seychelles et Maurice sur le partage du plateau continental. Il évoque également la prochaine réunion du joint working group entre Maurice et l’Inde qui aura lieu à la fin du mois.
Le Local Government Bill qui sera présenté au Parlement donne lieu à des polémiques. Qu’en pensez-vous ?
Le LGB (Local Government Bill), présenté par le ministre des Administrations régionales, est un texte de loi révolutionnaire. Les deux législations qui seront présentées sont des all encompassing legislations destinées à consolider la grassroot democracy. Le LGB prévoit la création de huit nouveaux villages. Il accorde aux conseillers un mandat de six ans pour faire un travail en profondeur au service de la communauté locale, sous la supervision du ministère des Administrations régionales. Ce système, plus transparent et plus efficace, sera financé à travers des taxes sur les propriétés privées à la suite d’une évaluation juste et équitable grâce au cadastre. Je lance un appel à l’opposition pour qu’elle vote cette loi, qui permettra une meilleure gestion de nos villes et villages. Cette législation permettra une plus grande présence des femmes dans les administrations régionales. La loi permettra également d’empower de nouveaux districts councils. Ainsi, Pamplemousses sera séparé de Rivière-du-Rempart, Moka de Flacq, et Grand-Port de Savanne. La loi permettra également de donner un statut légal à la fonction de lord maire. C’est une texte révolutionnaire qui consolide la grassroot democracy.
Avez-vous l’impression que la faible majorité parlementaire créée peut occasionner une instabilité parlementaire ?
J’ai toujours valorisé le Parlement. Il est le forum où l’opposition et le gouvernement ont non seulement l’occasion de croiser le fer mais d’échanger les idées. Il y a les étincelles et les grandes idées. Je dois dire que le committee of supply a été un exercice bien fait où le Premier ministre a répondu aux questions pendant plusieurs heures. Nous avons bien accompli le travail. C’est vrai que certaines personnes ont dit que les débats ont eu parfois une trop grande connotation politique. Il y a eu une fissure et une cassure, et un partenaire est parti. Nous avons un devoir parlementaire de rétablir les faits politiques. Il y a la sérénité au sein du gouvernement et nous travaillons. Cela me rappelle celle qu’il y avait entre 2005 et 2010. Le parlement nous a donnés l’occasion de parler des dangers auxquels nous avons à faire face que ce soit la majorité ou l’opposition. Le summing up du Premier ministre sur l’Equal Opportunity Bill constitue un landmark. Maurice est un petit pays où il faut gérer la diversité. Parfois, il y a un prix à payer pour cela. Personne n’a jamais remis cela en cause. Le Premier ministre est la personne idéale pour gérer cette diversité et créer une unité dans la diversité. Maurice est un exemple de coexistence pacifique. Mais il ne faut rien prendre pour acquis. Si nous avons une success story c’est en raison de notre tolérance, notre respect mutuel et la symbiose entre le secteur privé et le secteur public.
Comment réagissez-vous lorsque l’opposition vous présente comme le dernier des mohicans travaillistes ?
Je ne parle pas d’alliance, mais je suis en faveur d’un accord électoral, pour un consensus sur les grands thèmes. Si demain, on parle de deuxième république, de la réforme en profondeur, de l’accord électoral, et de la consolidation de l’Equal Opportunity Act, il nous faut transcender les différences et être d’accord sur les thèmes. En 2018, nous célébrons le 50e anniversaire de l’Indépendance de Maurice. Nous sommes arrivés à l’âge de la maturité. Il nous faut sortir des sentiers battus.
Lorsque je parle d’accord électoral, c’est comme si je parlais de Mauritius incorporated. Dans cette configuration, le MMM et le Parti travailliste ont un rôle important à jouer. Je suis content lorsque je vois le Premier ministre dialoguer avec le leader de l’Opposition. Il faut que le courant passe entre les deux. Cela nous aide à créer de vraies valeurs démocratiques.
Vous êtes très dur vis-à-vis du MSM.
J’ai déjà eu une longue conversation avec Pravind Jugnauth pour lui dire que lorsqu’on conclut une alliance, on travaille pour la durée de l’alliance. Malheureusement Pravind Jugnauth est comme une personne amorphe. J’aurais aimé le voir pousser un cri et se mettre en colère. Il est passif. Je connais le Premier ministre qui guide sa troupe avec force. Il donne des directives. Il est ouvert à des idées. Combien de fois n’ai-je pas demandé à Pravind Jugnauth d’établir le dialogue avec les travaillistes à l’époque. J’ai fini par croire qu’il a son propre agenda politique et qu’il veut undermine le Parti travailliste. Dans ce contexte, j’estime que c’est maléfique et obscène sur la scène politique. Il n’a pas cette culture de marque des leaders du Parti travailliste. Le MMM a certaines de ces valeurs, je le reconnais.
Le MMM, après l’intérêt du Premier ministre pour le pouvoir absolu…
Le Premier ministre doit agir avec un iron fist. Pour moi, la cohésion sociale est l’épine dorsale de la réussite du pays et la personne capable de gérer la diversité et amener l’unité c’est Navin Ramgoolam.
Comment l’année 2011 s’est-elle présentée sur le plan diplomatique et commercial ?
Cette année a été dominée par l’impact de la crise économique et financière sur la scène internationale en particulier dans les pays de la zone euro. Le sentiment dégagé est qu’il faut sauver l’euro pour sauver l’Europe. Ses implications pour la région sont inévitables.
Contrairement à la crise précédente, la crise de l’euro a un impact immédiat, notamment sur les exportations et l’industrie touristique des pays de la région que ce soit Madagascar, Seychelles, Maurice ou Comores. C’est aussi le cas pour les pays insulaires qui n’ont pas un grand marché intérieur.
Les sanctions dont fait l’objet Madagascar, qui se trouve dans une position très difficile d’approfondissement de la pauvreté de la population, affectent également les pays de la région. La Grande île constitue un marché important sur le plan régional et Maurice.
Les principaux défis sont donc d’ordre commercial…
Nous constatons qu’en prenant en considération la situation des négociations au niveau de l’Organisation mondiale du commerce, plusieurs pays en développement et en voie de développement se sont engagés dans une frénésie d’accords de libre-échange.
L’Union européenne a conclu pas moins de 22 accords et les États-Unis en ont signé un grand nombre, dont le dernier avec des pays de l’Amérique latine. Ce qui intensifie la compétition sur les principaux marchés.
D’autre part, les négociations en vue des accords de partenariat économique avec l’Union européenne tardent à venir. Nous attendons un accord complet avant 2014, ce qui permettra à Maurice d’étendre ses relations économiques avec l’Europe pour couvrir entre autres les services, la propriété intellectuelle, l’investissement, la facilitation du commerce, le développement soutenu et les fournisseurs de service de Maurice, y compris les professionnels.
En dépit de sa garantie de ne pas démanteler le quota sucre, nous constatons que l’Union européenne remet ce principe en cause à un moment où nous procédons à une restructuration de l’industrie sucrière. Maurice, en tant que président du groupe sucre, multiplie les efforts pour étendre le maintien du système de quota jusqu’à au moins 2020, alors que l’Union européenne se propose d’éliminer le quota interne d’ici à 2015. Cela risque d’affecter les exportations sucrières des pays ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique).
Ce sont autant de défis que les États insulaires, comme Maurice, doivent relever au niveau du commerce et des investissements.
Quelle est la voie à suivre ?
Nous n’avons pas d’autres choix que de consolider notre accès sur les marchés traditionnels tout en diversifiant les marchés. Nous tournons nos regards vers les pays du BRICS (Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud). Le FMI (Fonds monétaire international) prévoit que 50 % de la croissance économique dans le monde viendront des pays émergents. Il s’agit pour nous de revoir notre approche selon nos besoins à long terme et de consolider nos relations dans la région et avec le monde émergent multipolaire. Le défi consiste à surmonter les risques et la crise dans les pays développés et à saisir les occasions qui se présentent dans les pays émergents et développés, en particulier dans les BRICS et en Afrique. C’est ce que le Budget 2012 veut accomplir.
Vous avez parlé de Madagascar. Où en sommes-nous avec la feuille de route ?
La plupart de nos exportations au niveau régional vont vers ce pays. Nous sommes convaincus que la stabilité dans la région passe par la stabilité à Madagascar. C’est la raison pour laquelle nous nous sommes pleinement impliqués dans la médiation menée par la SADC (Communauté de développement de l’Afrique australe) à travers la COI (Commission de l’océan Indien) en vue de trouver une solution durable aux problèmes malgaches.
Cela a pris beaucoup de temps avant de convaincre la SADC et le COMESA (Marché commun de l’Afrique orientale et australe) de la spécificité malgache. Le Premier ministre Navin Ramgoolam a fait un énorme travail vis-à-vis des chefs d’État de la SADC et du COMESA avec le soutien des Seychelles et de l’Algérie.
Nous avons défendu la cause malgache dans tous les forums. Nous sommes heureux que les sanctions se soient graduellement levées. La feuille de route a été approuvée et signée par tout le monde. Sa mise en oeuvre se fait un peu dans la douleur. Les Nations unies accordent son aide à la commission électorale nationale indépendante pour la bonne exécution des travaux, qui doivent être effectués en vue de l’organisation des élections. Celles-ci coûteront USD 30 millions.
55 000 personnes doivent être recrutées pour faire le canvassing afin que le peuple malgache puisse pour la première fois exercer son droit fondamental d’élire ses représentants. Pour la première fois également, la liste ne sera pas préparée par les candidats.
18 000 bureaux de vote seront créés pour permettre aux Malgaches d’aller aux urnes. Il est vrai que Marc Ravalomanana est rentré au pays. Il faut tout faire pour que tout se passe dans le respect de la feuille de route. Il faut reconnaître l’effort de ceux qui transcendent les barrières politiques. Je salue le président Andry Rajoelina et l’ancien Premier ministre Camille Vital qui a laissé un gouvernement de transition. Je félicite aussi l’armée qui a été partie prenante dans une transition certes douloureuse mais sans heurts.
Madagascar est une power house dans la région. La Grande île peut devenir le grenier de la région. Elle est importante dans notre lutte contre la piraterie et pour notre espace économique.
Avec Madagascar, notre balance de paiement est moins difficile et notre compte courant peut être moins déficitaire. L’île doit retrouver son âme et sa stabilité politique pour que toute la politique régionale de sécurité alimentaire soit un succès et que les investissements puissent s’accroître.
Je suis heureux que le président de la COI, le Seychellois Jean Paul Adam, ait effectué une visite à Madagascar et continue à travailler de concert avec les instances internationales pour aider au retour à la normale dans ce pays.
Qu’avez-vous appris de votre passage à la présidence de la COI ?
La première chose que j’ai apprise est que la région de l’océan Indien ne comprend pas des États insulaires mais des États archipélagiques. Au niveau de la commission, Maurice a pris durant ma présidence l’engagement d’abriter le secrétariat et les unités dans de nouveaux locaux. Nous sommes fiers de l’élection de notre compatriote Jean Claude de l’Estrac, un des pères fondateurs de la COI, aux fonctions de secrétaire général. Sa nomination démontre la capacité du gouvernement travailliste de mettre les intérêts du pays avant les « petty politics ».
La coopération régionale se porte donc très bien…
Tout à fait. L’accent est mis aujourd’hui sur la « green blue economy » dans un contexte de développement soutenu. Cela démontre le potentiel de développement dans la région de l’océan Indien. Outre la pêche et le tourisme, le potentiel de développement des énergies renouvelables est immense.
L’océan Indien devient si important que l’IOR-ARC (Indian Ocean Rim-Association for Regional Cooperation) a eu une nouvelle vigueur avec la participation active de l’Inde et de l’Australie… La nomination de M. Bhagirath aux fonctions de secrétaire général est importante.
Il y a désormais beaucoup de clarté au niveau de l’organisation régionale en raison du road map, qui est en préparation. La feuille de route doit tenir compte des recherches, du développement, de la capacity building et de la coopération régionale. Il s’agira en premier lieu d’identifier les thèmes qui nous aident à converger. La mer est l’entrée principale du commerce dans la région, d’où l’importance de la sécurité. Il ne faut pas oublier qu’en 2012, il y aura les Jeux olympiques en Grande-Bretagne. Nous voulons encourager les Australiens à passer par Maurice pour se rendre à Londres. Comme vous le voyez, la coopération régionale est en train de prendre une dimension plus large.
Comment Maurice se positionne-t-elle dans ce contexte géopolitique ?
Une des réalisations du ministère des Affaires étrangères va au-delà du commerce. Je veux parler de l’accord conclu par Maurice et les Seychelles sur l’extension du plateau continental qui constitue une avancée historique dans l’histoire du pays et de la région. Ce nouvel accord permet au pays d’annexer une superficie de 396 000 km carrés au-delà de la zone exclusive de 200 miles. Il nous permettra de gérer conjointement les ressources considérables se trouvant dans les fonds marins qui pourraient comprendre des ressources pétrolières, des réserves de gaz, des minéraux et autres organismes marins.
Maurice a aussi déposé une note d’information préliminaire sur une extension du plateau continental dans la région des Chagos. Une demande sera soumise l’année prochaine à la commission sur les limites des plateaux continentaux. Notre ambition désormais est de traduire ces acquis dans une « blue economy strategy ».
Nous aurons deux chefs d’État, James Michel et Navin Ramgoolam, qui travailleront ensemble pour exploiter le potentiel que nous avons pour la mer…
Qu’est-ce que la Global Hub Africa Strategy ?
L’Afrique est un continent qui connaît une croissance immense. En 2050, la population africaine dépassera celle de la Chine. Une bourgeoisie grandissante se développe. Il s’agit donc de déterminer comment exploiter ce nouveau et riche potentiel qui se présente à nous. Nous multiplions la construction des Shopping Malls mais je suis persuadé que nous pourrons difficilement prétendre devenir un shopping Island sans nous ouvrir à cette catégorie de clientèle. Il nous faut une politique d’ouverture vers l’Afrique. Il nous faut des gens disposant d’un pouvoir d’achat pour acheter. Nous parlons d’un marché entre Port-Louis et Le Caire. Le vent de la démocratie souffre sur le continent. Certes, nous avons quelques contraintes. Nous connaissons le problème de la Somalie, qui devient de plus en plus inquiétant en raison du danger qu’il représente pour les pays de la région. Il y a heureusement un réveil brutal de la communauté africaine pour combattre ce fléau en consultation avec la communauté internationale. Les pays du Golfe Persique et européenne font beaucoup d’effort pour stabiliser la Somalie. Les racines du problème somalien se trouvent en Somalie. Il faut un décaissement des moyens promis parce que les groupes terroristes s’infiltrent dans les petits villages. Le blanchiment d’argent par les terroristes et pirates somaliens constitue un problème. Je suis heureux que le Piracy Bill ait été présenté au Parlement. Ce qui démontre que Maurice a agi de manière proactive et encourage les autres pays à être partie prenante dans la lutte contre la piraterie. Les Seychelles, qui sont directement affectées, ont abattu un travail formidable. Maurice et les Seychelles sont devenues des figures de proue dans la lutte menée contre la piraterie.
Le Budget annonce la nomination prochaine des “Roving Ambassadors” en Afrique. Quelle est la pertinence de ces nominations ?
L’Afrique est le continent d’aujourd’hui et de demain. Il importe que nous nous préparions à être partie prenante de ce développement. Je suis de ceux qui pensent qu’il faut suivre les traces de la Chine et de l’Inde. Nous avons déjà 16 traités de non double imposition avec des pays africains. Nous avons également des accords de promotion et de protection des investissements. Nous travaillons sur la conclusion d’un accord triangulaire entre Maurice, Congo et Singapour. Le potentiel sur le continent africain est immense. Il ne faut pas oublier que nous sommes un des gros investisseurs en Afrique. Nous sommes au Mozambique, au Madagascar, en Zambie. Aujourd’hui nous sommes reconnus sur le continent africain en ce qui concerne l’industrie cannière. Beaucoup de noms sont cités pour occuper les fonctions d’ambassadeurs. Le Premier ministre est très conscient de la nécessité de nommer des gens de calibre dans ces fonctions. Maurice a la réputation d’une success story en Afrique qu’il nous faut consolider. Maurice est un centre de formation régionale avec l’internationalisation de nos universités et la création des centres de formation régionale par plusieurs institutions internationales. Nous parlons de diplomatie économique. Maintenant il nous faut parler de diplomatic intelligence.
Ne serait-il pas mieux de consolider nos missions diplomatiques en Afrique ?
We must cut our coat according to our means. Je reconnais que nos ambassadeurs devront avoir des dossiers bien ficelés et des directives claires et nettes. À Maurice, l’ancien ambassadeur de Maurice à Bruxelles, Satiawan Gunessee, sera chargé de faire la coordination pour le Global Hub africain et nous suivrons le dossier de très près. Dans un premier temps nous travaillerons avec les like-minded countries.
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DTAT : dissiper les malentendus
Interrogé sur les relations entre l’Inde et Maurice, Arvin Boolell estime qu’elles sont privilégiées. « Nous avons la garantie que jamais l’?tat indien ne fera quoi que ce soit de mani?re unilat?rale pour blesser le sentiment mauricien et pour remettre en cause les relations commerciales au-del? des relations bas?es sur nos cultures ancestrales. C’est une relation privil?gi?e qu’il faut consolider davantage. Malheureusement, il y a beaucoup de perceptions, une mauvaise compr?hension et un conflit entre les op?rateurs autour de la question de DTAT. Maurice est ? l’Inde ce que New Jersey est pour la Grande-Bretagne. Plus de 40 % des Investissements directs indiens passent par Maurice. Certaines personnes, sur la base de la perception et non pas de la r?alit?, soutiennent que l’Inde perd des revenus avec ce trait?. Ce qui est faux. Le Double Taxation Agreement Treaty a un caract?re unique parce que l’Inde traite avec un pays qui l’a toujours aid?. Ce trait? est valoris? par l’OCDE qui a d?montr? que Maurice est une juridiction propre. Au fait, nous sommes victimes d’une situation o? nous sommes overregulated.
Le joint working group Maurice-Inde, qui se rencontrera les 21, 22 et 23 décembre, permettra d’éliminer toute mauvaise perception par rapport à Maurice. L’équipe indienne sera dirigée par un représentant du ministère indien des Affaires étrangères. À Maurice, le ministère des Affaires étrangères travaille en équipe avec celui des Finances et nous disons aux Indiens qu’il ne faut pas oublier que Maurice est un des rares pays à être doté d’un Tax Information Exchange Office. Il s’agira de rassurer l’Inde que si jamais, le traité comprend des lacunes, des corrections seront apportées. « Nous voulons qu’il y ait une win-win situation et que Maurice devienne un centre financier r?gional. Rien ne nous emp?che de d?velopper une coop?ration avec le National Stock Exchange de l’Inde. Nous pouvons avoir un dual listing toujours dans le but de consolider nos relations.
Les Indiens comptent pr?senter un nouveau tax code dans la perspective du Finance bill qui sera pr?sent? en avril. Maurice a toujours collabor? au niveau des institutions avec nos amis indiens. Nous voulons que nos amis indiens soient partie prenante du potentiel en tant que centre financier.
Une negotiating team a ?t? cr??e. Une ?quipe technique et une ?quipe strat?gique ont ?galement ?t? institu?es. Je suis confiant que cette r?union permettra de dissiper toutes les perceptions et nous sommes convaincus que la confiance va pr?valoir. »

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