LE PALAIS DE TOKYO:Un anti-musée

Fort de ces années de succès, le Palais de Tokyo devient, en 2012, l’un des plus grands sites dédiés à la création contemporaine en Europe, sa superficie passant de 8 000 m² à 22 000 m². Il s’étend désormais jusqu’à la Seine, formant un trait d’union à flanc de colline entre la Tour Eiffel et les Champs-Elysées. Son succès, son esprit d’aventure et ses nouveaux espaces mis au service des artistes, de leurs gestes et de leurs regards augmentent notre capacité à percevoir, à imaginer et à ouvrir des voies nouvelles.
Aujourd’hui, l’extension de son territoire et de son projet donne au Palais de Tokyo l’occasion de repenser le rôle de l’institution culturelle face à l’accélération permanente de nos vies. Il devient le lieu de la rencontre entre nous-mêmes et l’art de notre temps. Un lieu né, habité et grandi de ses contradictions. Enchanté et violent, poétique et transgressif, sensuel et méditatif, vaste et intime, public et secret, où l’on sait être enthousiaste sans être pontifiant, décontracté et attentif, pointu mais accessible, où l’on ne travaille pas sur l’art mais avec l’art, et où celui-ci nous travaille.
Ce Palais de Tokyo devient une destination dont les larges espaces sont aussi mobiles que les existences qui la traversent. Un embarcadère perpétuel arrimé au fleuve, un jardin en terrasses dont les sentiers bifurquent, une utopie en marche, une interface dont les habitants et les visiteurs vivent à la fois dans et hors les codes de la ville, de la « culture », du quotidien. Un territoire, proposant aux explorateurs du présent la possibilité modeste et essentielle de goûter la pulsation et les saveurs de ce qui émerge, nous rendant enfin contemporain des audaces de notre propre époque. (Source : le palais de tokyo).

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -