Les habitants de Curepipe étaient nombreux, cette semaine, à relayer sur la toile les images de deux trous béants observés dans le toit, composé de bardeaux, de l’Hôtel de ville de Curepipe, dont la rénovation a coûté Rs 140 millions.
Le maire Hans Margueritte a balayé la rumeur selon laquelle le toit a subi des dégradations pendant la période cyclonique et des pluies torrentielles, en soutenant que « les bardeaux qui revêtent la partie du toit autour de la fenêtre ont été enlevés temporairement pour permettre des travaux de consolidation visant à se prémunir des infiltrations d’eau. »
La présence de ces deux trous béants sur le toit de l’Hôtel de ville intriguent et donnent lieu à bien des spéculations du côté de la ville lumière qui s’impatiente d’assister à la réouverture de ce bâtiment, sis jadis à Moka, avant d’être transféré à Curepipe en 1902. Hans Margueritte souligne que « la réouverture aura définitivement lieu avant le 15 mars. Nous peaufinons les derniers détails, dont le resurfacing autour du parvis, le réaménagement de la fontaine et la consolidation d’une partie du toit. »
À en croire le maire, la période des pluies torrentielles a permis à la mairie et au contracteur de constater les améliorations à apporter pour se prémunir des infiltrations d’eau : « Hors de question de commettre les mêmes erreurs du passé !
Lorsque nous avons vu qu’il y avait des petites infiltrations d’eau sur une partie du toit, nous avons réagi instantanément en demandant au contracteur de colmater les fissures bien en profondeur. C’est la raison pour laquelle quelques bardeaux ont été enlevés. Ils ont déjà été replacés, d’ailleurs », souligne le maire. De quoi rassurer les amoureux du patrimoine et les habitants.