À GAUCHE EN SORTANT DE L’ASCENSEUR : Quand la muse gueule…

Des portes qui claquent, des quiproquos dans tous les sens. Les malentendus sont l’essence de cette comédie française. Oublions le film avec Emmanuelle Béart dans la peau d’une lascive Eva; la comparaison avec Richard Bohringer en Boris, mari jaloux, est superflue. Ne vous attendez donc pas à un film sur scène ! À gauche en sortant de l’ascenseur est assez éloigné du comique de l’Amuse-gueule (pièce originale de Gérard Lauzier), dont est cependant tiré le film avec Pierre Richard dans le rôle phare.
Or, c’est L’Amuse-gueule que Philippe Houbert et Daniel Mourgues proposent. Le comédien évoque un coup de coeur pour le texte de Gérard Lauzier. Ce dernier a adapté ses écrits pour le cinéma, d’où une certaine outrance propre aux planches et une sensation de théâtre filmé. Notons que Gérard Lauzier est aussi auteur et réalisateur du film Mon père, ce héros (tourné à Maurice, avec Gérard Depardieu). Dans la version présentée au Théâtre Komiko, l’histoire est sensiblement la même. C’est dans la manière de jouer que tout change !
Philippe Houbert se glisse dans la peau de Yan, peintre maladroit et gaffeur. Nous n’évoquerons pas les situations comiques afin de ne rien déflorer, pour ne rien gâter du plaisir de ceux qui se sont abstenus de se pervertir sur YouTube. Sachez néanmoins que le tandem Houbert-Mourgues réserve quelques surprises à ceux qui n’ont pu résister à la tentation, et également à ceux qui ont des bribes du film dans un coin du cerveau.

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