HSC – Proclamations des lauréats : 4 sur 4 pour Rodrigues College

Le Rodrigues College a réalisé un sans-faute lors de la proclamation des résultats du Higher School Certificate (HSC) pour la cuvée 2020-2021 en raflant les quatre premières places. Et ont été proclamés dans la liesse les noms des lauréats, en l’occurrence Yohan Mungur, Marie Aimée Larissa Emilien, Louis Bradley Leong Tim et Marie Amelia Samoisy.

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Louis Bradley Leong Tim: « Un sentiment difficile à décrire »

« Franchement, je ne m’attendais pas du tout à être lauréat parce que la compétition était rude. Je suis très fier mais j’ai été très surpris aussi. Mes amis ont également travaillé dur et ils sont tous aussi méritants que moi. Quelqu’un d’autre aurait pu être à ma place, mais il se trouve que c’est moi.

« C’est un sentiment difficile à décrire, tant l’émotion est grande. J’ai été quelque peu découragé quand il y avait le confinement l’année dernière vu que le calendrier scolaire a été très chamboulé. J’étais complètement désintéressé et démotivé parce que les choses étaient très compliquées. On ne savait pas quand les examens auraient lieu. En temps normal, nou kone ki nou enan enn deadline ek nou pe travay pou sa. Mais avec le temps, avec le soutien des enseignants et de mes parents, j’ai repris goût aux études et je me suis remis sur les rails. Après, tout s’est bien passé »

Louis Bradley Leong Tim envisage des études de médecine à Maurice. Ses parents ne tarissent pas d’éloges quant à leur fils. Le père, encore tout ému, souligne que son fils a toujours été un élève très appliqué. « Nous savions qu’il allait avoir de bons résultats mais pas qu’il serait lauréat. C’est une grande surprise mais c’est un enfant qui travaille beaucoup. Il est très studieux et très assidu. Cela me fait énormément plaisir. Pa kapav explike, leker bien gro avek lemosion. Pendant ses études nous lui avons tout donné en termes de soutien », fait-il ressortir.

Et la mère de Louis Bradley Leong Tim de rajouter : « Je ne peux décrire ce que je ressens. C’est tellement fort. Bradley nous a fait un cadeau énorme et impensable. L’émotion est grande. Il a toujours été un bon garçon. Zame lekol inn apel mwa pou fer konplent lor li. Il a toujours été dans le droit chemin, toujours très obéissant. Il a beaucoup travaillé jusqu’à fort tard le soir, il a consenti à d’énormes sacrifices. »

Marie Amelia Samoisy :« Tout s’est bien passé malgré les incertitudes »

« J’ai été très surprise par ces résultats. Je ne m’attendais pas à avoir d’aussi bons résultats. Je remercie mes parents et mes enseignants, qui ont cru en moi et qui m’ont fait confiance. Avec le chamboulement du calendrier scolaire, il y a eu beaucoup d’incertitudes, mais au final, tout s’est bien passé. Aujourd’hui, je suis fière de mes résultats », dit-elle.
La lauréate compte poursuivre ses études en langues dans une institution tertiaire à Maurice. Elle avait opté pour les littératures anglaise et française, l’anglais et la sociologie comme sujets principaux, ainsi que les maths comme sujet subsidiaire, en plus du General Paper.

Yohan Mungur (19 ans) : « Pour mon père, le sergent Mungur »

« Se enn zafer extraordiner. Momem mo pa pe realize kinn arive zordi. Mo remersie seki Bondie inn fer pou mwa, avek mo bann kamarad. Je suis très reconnaissant envers mon père, qui est un père extraordinaire, un père exemplaire, parski mo kone linn tonbe leve pou mwa. Cette victoire, c’est pour mon père, le sergent Mungur. Sa viktwar-la pou mo papa sa. Mo Papa. Nous avons eu un gros problème familial il y a 20 ans, mais mon père n’a jamais refait sa vie. Il a consacré sa vie à nous, ses enfants. Sa viktwar-la pou mo papa sa. Mo papa, monn fer sa pou twa », dit-il en larmes, alors que son père était agenouillé devant lui, l’enlaçant, et pleurant, disant « malgre tou seki finn arive mo garson, zordi tonn fer mwa mars latet leve ». Il compte par la suite se lancer dans des études d’ingénierie. « Pour l’instant je ne sais pas trop. Mais pour des raisons familiales, j’ai envie de rester près de ma famille, surtout, j’ai envie de rester près de mon père », dit-il.

Marie Aimée Larissa Emilien (19 ans) : « Je rends d’abord grâce à Dieu »

« Je suis très fière d’être lauréate aujourd’hui. Je rends d’abord grâce à Dieu car j’ai beaucoup prié. Et je remercie mes parents, ainsi que ma tante, qui est actuellement à côté de moi. Toutes ces personnes m’ont toujours soutenu. Je remercie également mes enseignants depuis la maternelle jusqu’à maintenant, ainsi que le personnel non enseignant qui m’ont toujours soutenu. Avec le confinement, nous avons eu largement le temps d’apprendre et de faire des révisions.

« Zame monn pran okenn leson partikilie, monn apran par momam, kan mo pa konpran, mo demande. Aujourd’hui je suis fière de ce que j’ai accompli. Je suis restée concentrée et assidue dans mon travail. La compétition était dure mais je me suis mise en tête que j’allais être lauréate. J’y suis arrivée. Le chamboulement dans le calendrier scolaire ne m’a pas dérangé. J’avais un objectif », dit-elle. Elle compte se lancer dans des études de comptabilité.

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