DISTURBING RELIGIOUS CEREMONY : Charges rayées contre cinq fidèles du Mariamen Kovil

Veerabadrun Sandragassen, Jayha Colandavaloo, Renganaden Mareemootoo, Yegom Soopramanien Pillay et Soondress Soopramanien Pillay ont vu les charges contre eux rayées. Ces membres de la Issai Kurtam Association au sein du Shri Madhu Kannanour Mariamen Kovil de Trou-Fanfaron étaient poursuivis pour « disturbing religious ceremony ».
Les cinq hommes étaient accusés par le prêtre du temple d’avoir perturbé le bon déroulement d’une cérémonie religieuse dans le cadre du jeûne de la marche sur le feu le 27 février 2012. Lors de leur comparution en Cour de district de Port-Louis hier, le Directeur des Poursuites publiques les a informés de l’abandon des poursuites contre eux.
Les tensions auraient commencé en mars 2012 quand le temple est passé sous la gestion d’une autre équipe. L’association qui s’occupait depuis plusieurs années de l’organisation de toutes les cérémonies et activités du temple ne voyait pas d’un bon oeil que la nouvelle direction veuille tout faire à sa façon. Cependant elle devait se retirer pendant quelque temps, laissant la nouvelle équipe organiser les activités.
En février 2013, dans le cadre du jeûne pour marche sur le feu, la Issai Kurtam Association décide de participer à nouveau aux cérémonies. Le 23 février 2013, l’association organise une cérémonie religieuse. La tradition veut qu’une seule personne apporte un récipient rempli de lait dans le temple. Mais durant la cérémonie, Veerabadrun Sandragassen, Jayha Colandavaloo, Renganaden Mareemootoo, Yegom Soopramanien Pillay et Soondress Soopramanien Pillay s’y rendent également pour accomplir ce rituel. La direction du temple s’oppose à cette démarche, leur refusant l’accès à l’intérieur du kovil. Le prêtre se rend au poste de police de Trou-Fanfaron pour consigner une déposition et quatre jours après les cinq hommes, tous des habitants de Terre-Rouge, se rendent à la police de leur propre gré. Dès le début de l’enquête, ils rejettent en bloc les accusations portées contre eux. Ils passeront finalement trois jours en cellule policière.

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