MEDPOINT: Caution de Rs 25 000 pour le Dr Joomaye

Le Dr Zouberr Joomaye a été remis en liberté provisoire par le magistrat Raj Santokee, siégeant au tribunal de Port-Louis en début d’après-midi. Inculpé du délit provisoire de complot pour déstabiliser le Premier ministre Navin Ramgoolam et son gouvernement, il a eu à fournir une caution de Rs 25 000 et une reconnaissance de dettes de Rs 200 000. Dans un premier commentaire, après l’inculpation de ce membre du MMM, le secrétaire général, Rajesh Bhagwan, dénonce cette affaire comme un « political case ».
Dans le sillage de cette comparution, Me Raj Nuckchady a logé deux motions en Cour pour réclamer que le Prohibition Order contre le Dr Joomaye soit rayé aussi bien que la charge provisoire. L’homme de loi a soutenu en Cour que cette Interdiction to Departure contre son client constitue une véritable contrainte vu la nécessité de se déplacer que lui impose sa profession.
« I also move that the provisional charge be struck out as it does not reveal any criminal offence », a déclaré Me Nuckchady. Le magistrat a fixé les débats sur ces deux motions pour le 3 octobre.
Pour la comparution du Dr Joomaye en Cour en marge du scandale du siècle du rachat de la clinique MedPoint au coût de Rs 144,7 millions, des dirigeants du MMM, dont Rajesh Bhagwan, Alan Ganoo, Joe Lesjongard, Veda Baloomoody et Kavi Ramano, ont fait le déplacement à la New Court House pour faire preuve de solidarité avec leur « camarade de parti » et pour dénoncer « l’accaparement des institutions du pays par le Parti travailliste ».
« Nous sommes en présence d’un Political Case exécuté par les soins de la police. Nous savons très bien qui a ourdi ce plan pour tenter de porter atteinte au MMM. Au lieu du Dr Joomaye, c’est le PPS Khamajeet qui aurait dû fournir une caution aujourd’hui pour délit présumé de trafic d’influence », a déclaré Rajesh Bhagwan peu après l’inculpation du Dr Joomaye.
« Avec ce qui se passe aujourd’hui, le pays passe par des moments très sombres en matière de liberté et de respect de la démocratie. Comme ce fut le cas dans les années 70 avec le Parti travailliste tombant en décrépitude, Navin Ramgoolam tente d’assurer sa survie politique avec des transfuges et en utilisant la police pour faire taire la voix de la liberté et de la démocratie. Ramgoolam pou bizin konpran ki ler pou rann kont inn vini ek ki li pou bizin rann kont. Li pou bizin lev paké allé malgré tout sinéma ki li fer avek so lapolis », a poursuivi le secrétaire général du MMM.

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