PORTRAIT—MARIE LOURDES DANTIER: Fitness Lady

Elle mène sa vie au rythme du zumba, de l’aérobic et du stretching, entre autres. Depuis 15 ans, Marie Lourdes Dantier a fait du fitness une véritable passion. Difficile pour elle de se passer de ses « deux familles » — ses enfants et ses élèves. Même si son métier requiert beaucoup d’efforts physiques, elle ne se fatigue jamais, trouvant le courage et la persévérance dans le sourire que lui renvoient ses élèves.
Faire plaisir aux femmes, les aider à se détendre, à rester en forme et à oublier leurs petits soucis… Ce sont les principales motivations de Marie Lourdes Dantier, coach de fitness depuis 15 ans. Un métier qu’elle vit à fond, à tel point qu’après des années passées à donner des cours à Rose-Hill, elle vient d’ouvrir une deuxième école à Pointe-aux-Sables.
C’est d’abord l’aérobic qui l’attire vers les salles de remise en forme. Après avoir elle-même appris les notions de base du fitness, elle commence à donner des cours aux autres. Il y a quatre ans, elle découvre le zumba et ne résiste pas à la tendance. « J’ai vu que c’était la nouvelle mode dans les gym. On le faisait partout ailleurs. Je me suis rendue en Afrique du Sud pour me former et obtenir une licence pour enseigner le zumba ici. J’étais parmi les premiers à lancer cette nouvelle mode à Maurice. »
Faisant un parallèle entre les deux disciplines, Marie Lourdes Dantier avance volontiers que « le zumba est beaucoup plus fun que l’aérobic. On s’amuse, on se détend, on ne sent pas la fatigue. Qui plus est, on peut pratiquer sur une variété de musique, allant du reggaeton aux musiques latino en passant par le bollywood. »
Une classe de fitness, poursuit Marie Lourdes Dantier, c’est le moment où on oublie ses petits soucis et se libère. « Je dis toujours aux filles et aux dames qui viennent à mes classes qu’il faut laisser les problèmes sur le pas de la porte. Pendant plus d’une heure, ce sera l’occasion de prendre du temps pour elles. »
Avec le temps, Marie Lourdes Dantier dit constater que le zumba est devenu plus une mode et que la qualité n’est pas toujours au rendez-vous. « On voit maintenant des classes de zumba partout. C’est bien que pour Rs 10 ou Rs 25 des dames aient l’occasion de se détendre, de faire un peu de sport, mais il ne faut pas négliger la qualité. Le zumba ce n’est pas danser n’importe comment. Il y a des mouvements précis pour travailler les muscles. »
La fitness lady conseille d’ailleurs de faire un bilan de santé à partir d’un certain âge, avant de se lancer dans des cours de zumba. « C’est une pratique très physique et demande beaucoup d’efforts. Pour les personnes à partir de 60 ans, je conseille toujours de prendre un avis médical afin d’éviter tout accident. »
Si vous passez du côté de la rue la Reine à Rose-Hill ou près de la Tour Martello à Pointe-aux-Sables, ne soyez pas étonnés si vous entendez des rythmes endiablés et des cris de joie. C’est Marie Lourdes Dantier qui partage sa joie avec sa « deuxième famille. » Faire ce métier, dit-elle, c’est la chance de rencontrer beaucoup de personnes et partager des moments bonheur avec elles. « J’aime bien mes élèves. On est comme une famille. Il y a une solidarité entre nous. Quand je vois le sourire sur le visage de chacune d’entre elles, cela me donne le courage d’aller de l’avant. »

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