RICHE-TERRE—Ricardo Agathe intercepté avec Rs 3,4 M en euros

Ricardo Agathe, un habitant de Ste-Croix de 38 ans travaillant à son propre compte, a été arrêté par l’Anti-Drug and Smuggling Unit (ADSU) de Port-Louis peu avant 6 h hier matin. Une fouille complète de son véhicule a mené à la découverte d’une somme de 87 000 euros, soit près de Rs 3,4 millions, cachée dans des magazines. Suspecté d’avoir obtenu cet argent illégalement, Ricardo Agathe a été placé en détention policière.
C’est après avoir reçu certaines informations que l’ADSU de Port-Louis a monté une opération de surveillance pour intercepter une BMW blanche immatriculée 4920 NV 05 conduite par Ricardo Agathe, un habitant de Ste-Croix de 38 ans. Il a été pris en filature alors qu’il quittait son domicile un peu avant 6 h pour emprunter la route royale de Riche-Terre, passant par le rond-point du New Trunk Road avant de s’arrêter en face de Peacock Agency. Prétextant une vérification de routine, les policiers lui ont demandé de descendre de son véhicule pour une fouille, ce à quoi le conducteur n’aurait pas bronché.
Intrigués par la présence de cinq billets de 100 euros trouvés dans la poche de Ricardo Agathe, les policiers devaient effectuer une fouille minutieuse du véhicule. Des magazines scellés dans du plastique sur le siège avant — que le conducteur disait appartenir à sa soeur — ont éveillé des soupçons. Examinant les magazines de plus près, les enquêteurs ont vite constaté que certaines feuilles étaient plus épaisses que d’autres, car collées à l’aide de ruban adhésif transparent. Plusieurs coupures en euros y étaient dissimulées.
Interrogé quant à la provenance de cet argent, Ricardo Agathe aurait répondu « pou mwa sa bann euros la, mo pa kone komye ena an tou dan bann liv-la ». Il a alors été conduit dans les locaux de l’ADSU. Au total, 749 billets de 100 euros, 32 billets de 50 euros et 21 billets de 50 euros, soit environ Rs 3,4 millions, ont été saisis. Le suspect a été placé en détention avant de comparaître devant le tribunal de Port-Louis aujourd’hui sous une charge provisoire d’« alleged money laundering ».

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