Au IGCIC : Après-midi culturel en souvenir du Mahatma Gandhi 

L’Indira Gandhi Centre for Indian Culture (IGCIC), sous l’égide de l’Indian Council for Cultural Relations (ICCR) et du Haut-commissariat indien à Maurice, organise un après-midi culturel pour commémorer les 154 ans du Mahatma Gandhi aujourd’hui à partir de 16h30 au siège de l’IGCIC, à Phoenix. L’occasion de se remémorer l’immense contribution de Mohandas Karamchand Gandhi, aussi connu comme l’apôtre de la non-violence, dans le monde.

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Le Mahatma Gandhi est né le 2 octobre 1869 à Porbandar, dans l’État de Gujarat, dans une famille influente. Aussi, le 2 octobre a aussi été choisi par les Nations Unies pour dire « non à la violence » en mémoire de celui considéré comme le « chef du mouvement pour l’indépendance de l’Inde et pionnier de la philosophie et de la stratégie de la non-violence ». La Journée internationale de la non-violence a été décrétée le 15 juin 2007 par les Nations Unies.

Sur son site Internet (https://www.un.org/fr/observances/non-violence-day), les Nations Unies définissent le principe de la non-violence comme « un rejet du recours à la violence physique en vue de provoquer des changements sociaux ou politiques ». Ils citent le professeur Gene Sharp, spécialiste de la résistance non violente, pour apporter un éclairage supplémentaire sur ce principe : « L’action non violente est une technique grâce à laquelle ceux qui rejettent la passivité et la soumission, et qui considèrent que la lutte est essentielle, peuvent livrer leur combat sans recourir à la violence. L’action non violente ne cherche pas à éviter ou à ignorer les conflits. C’est une façon de répondre à la question de savoir comment mener une action politique efficace, et de savoir en particulier comment utiliser ses pouvoirs avec efficacité. ».

Aussi connu comme « la politique des gens ordinaires », ce principe aurait été adopté un peu partout à travers le monde dans le cadre des campagnes en faveur de la justice sociale. Trois formes de catégories d’action non violentes sont notées : des actions de protestation et de persuasion, y compris des manifestations et des veillées; la non-coopération; et des interventions non violentes, telles que des barrages et des occupations.

Si dans un premier temps, Gandhi ne remet pas en cause le système inégalitaire des castes en Inde, mais défie le système pour se rendre en Angleterre pour se former, il prendra conscience de son indianité et de son appartenance à la classe des « dominés » lors de son séjour en Afrique du Sud, lorsqu’il est traité de « sale coolie » et « jeté hors d’un wagon de première classe » malgré la présentation de son billet en règle et qu’il soit avocat.

C’est là que démarre sa lutte : le satyagraha, soit « force », « agraha », et « vérité », « satya ». Une démarche qu’il poursuivra à son retour en Inde. L’on retiendra parmi un certain nombre d’actions celle de « la marche du sel », en 1930, lorsqu’il décide « d’attaquer l’empire sur son impôt central : le sel ». Des milliers de manifestants sont arrêtés et emprisonnés, et l’impôt est abrogé au bout de quelques mois.
Il s’agissait d’une première victoire dans son combat pour l’indépendance de l’Inde. Le Mahatma a aussi marqué l’histoire de Maurice avec sa visite en 1901, et lors de laquelle il a prononcé un discours poignant « pour l’émancipation des travailleurs engagés ».
Outre l’après-midi culturel à l’IGCIC, d’autres manifestations ont lieu à travers le pays. La branche locale de Gopio international et Gopio Rivière-du-Rempart, en collaboration avec les collèges Universal et Ideal, ont ainsi organisé ce matin une cérémonie de guirlandes au Gandhi Square, à Rivière-du-Rempart. Au programme : discours, chants et poèmes pour rendre hommage au Mahatma.

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