Adieu 2022! Les Mauriciens s’apprêtent ce samedi à laisser derrière eux une année mouvementée, entre la hausse des prix, la pénurie d’eau ou encore sacre mondial de Lionel Messi, avant d’entrer pleinement en 2023.
Pour beaucoup, le jour de l’an sera également l’occasion de chasser les souvenirs de la Covid. Quoi qu’il en soit, l’heure est à la fête et les autorités sur le qui-vive.
Deux principaux organismes de la sécurité civile, à savoir les sapeurs pompiers et la force policière, seront aux aguets ce samedi ainsi que ce dimanche, 1er janvier.
Le station fire officer Lillmond de la Mauritius Fire and Rescue Service (MFRS) explique que les combattants du feu restent toujours en stand-by comme à l’accoutumée malgré une vigilance plus accrue en cette période festive.
« Le risque d’incendie est plus important en cette période non seulement dans les foyers mais également dans les salles de stockage des magasins. Ainsi, nous demandons à la population de prendre autant de precaution que nécessaire, surtout avec les feux d’artifice ce soir », fait ressortir l’officier.
Quant au 1er janvier et la semaine à venir, les sapeurs-pompiers resteront comme chaque année en stand-by dans les différentes casernes de l’île.
« Les officiers qui ne sont pas présents dans les casernes restent on call quoi qu’il arrive. Ils seront appelés en renfort en cas de grosses opérations car nous sommes on duty 24/7 », a indiqué l’officier de la MFRS.
Il ajoute également que certaines équipes seront également déployées à proximité des hôtels qui ont prévu des spectacles de feux d’artifice.
Du côté de la force policière, l’inspecteur Shiva Coothen, du Police Press Office, est catégorique : « Pas de cadeau pour le réveillon de la Saint-Sylvestre ».
Il est conscient que pour cette période festive l’alcool va couler à flot et que la circulation sera dense sur les axes routier majeurs.
« La force policière sera déployée sur les routes pour les contrôles de drogue, etc. En cette période, nous mettons beaucoup l’emphase sur la sécurité routière en espérant que nous ne devrons pas verser de larmes une nouvelle fois compte tenu de l’année pénible que nous avons vécu en termes d’accidents », fait comprendre ce dernier, ajoutant que la police de l’environnement sera également présente sur le terrain pour les délits liés à la pollution sonore.
La forte présence policière sur les routes s’échelonnera jusqu’au 8 janvier.
