Perquisition chez Sweety Ramlagun-Law : la police saisit 2 appareils DVR dans une affaire de séquestration

– Lors de cette enquête, la police avait arrêté un ancien proche d’une haute personnalité du pays

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Une enquête menée par la Criminal Investigation Division (CID) de Pamplemousses sur une affaire de séquestration et trafic allégué de psychotropes, a connu un rebondissement mercredi lors d’une perquisition chez Khooshma Devi (Sweety) Ramlagun-Law (42 ans), à Pereybère. Cette dernière a partagé sa vie avec le défunt Ah-Fat Law Hing Choy, ex-trésorier du Parti travailliste. La police a débarqué sur les lieux, munie d’un mandat de perquisition signé par un magistrat du tribunal de Rivière-du-Rempart.

Au cours de cet exercice, les enquêteurs ont mis la main sur deux anciens appareils DVR qui contiendraient les images de cette affaire de séquestration. Sweety Ramlagun a été conduite au bureau de la CID pour un interrogatoire où elle a expliqué qu’elle n’utilise pas ces appareils. Elle a dit que les DVR appartiennent à son défunt époux et qu’elle ignore leur contenu, et le lieu où son défunt époux les avait trouvés.

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La quadragénaire a nié toute implication dans cette affaire de séquestration et ne connaissait pas les différents protagonistes. La police a relâché Sweety Ramlagun sans condition après son interrogatoire. Les appareils ont été envoyés pour analyse à l’Information and Technology Unit de la police.

Toute cette affaire est liée à la perquisition d’une pharmacie dans le Nord en septembre 2021. La police enquêtait sur un médecin de l’hôpital du Nord qui est soupçonné d’avoir remis des prescriptions à des personnes voulant obtenir des psychotropes. Il leur demandait de se rendre dans une pharmacie dans le Nord pour obtenir les pilules. Ayant eu cette information, la police s’est intéressée à ce commerce. Le propriétaire (70 ans) et son neveu (30 ans), un deuxième médecin dans l’affaire, ont été arrêtés.

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Le septuagénaire a nié les accusations de trafic de psychotropes et il estime que ce serait une vengeance contre sa famille. Son fils était alors en instance de divorce avec la fille d’une haute personnalité du pays. Quelques semaines avant cette opération, le propriétaire de la pharmacie avait déjà porté plainte contre cet homme occupant un poste constitutionnel important dans la République. La fille de ce dernier avait, elle aussi, porté plainte pour une affaire de vol allégué contre son ex-époux.

Outre les allégations de trafic de psychotropes, la CID de Pamplemousses enquête sur un volet de séquestration qui concerne une employée (33 ans) qui avait porté plainte à la police en février dernier. Alors que le cas de trafic allégué se poursuivait, le trentenaire et son oncle avaient retrouvé la liberté conditionnelle et auraient commencé à opérer le commerce à nouveau.

Sauf que la trentenaire les avait dénoncés à la police pour certaines activités illégales dans le commerce. Elle avait remis aux enquêteurs le Dangerous Drugs Book de la pharmacie et certaines prescriptions. Et le 9 avril, oncle et neveu lui auraient fait des menaces afin qu’elle retire sa plainte. Ils se trouvaient à l’arrière de la pharmacie qui serait couverte par une caméra de surveillance dont le DVR a disparu.

Puis, ils l’ont forcée à prendre place dans une voiture jusqu’aux Divisional Headquarters de Piton pour qu’elle fasse le nécessaire. En entrant au poste, l’employée a exécuté les ordres, mais la police a refusé de faire le nécessaire affirmant que l’enquête est en cours.

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