La PHQ Special Striking Team (PHQSST) avait prévu de procéder à l’examen de la Ford Raptor de Vimen Sabapati (39 ans) en sa présence, mercredi, dans l’enceinte des Casernes centrales. Mais ce dernier a refusé de participer à cet exercice et devait ajouter qu’il ne donnera aucun statement pour le moment dans l’enquête au sujet de la saisie d’environ dix kilos d’héroïne valant plus de Rs 150 millions.
L’ex-entraîneur national de muay-thai insiste sur le fait qu’il souhaite qu’une autre équipe se charge de cette enquête car il a formulé certaines accusations contre des membres de la PHQSST auprès de l’Independent Police Complaints Commission. Il a soumis une demande similaire en Cour. Les accusations concernent les circonstances de son arrestation à Port-Louis le 3 mai. Il se trouvait justement dans sa Ford Raptor quand la police l’avait intercepté.
Le jour de son arrestation, Vimen Sabapati avait déclaré qu’on avait trafiqué avec son véhicule et que la drogue y a été « plantée ». La police avait découvert des sachets d’héroïne dans son sac de sport à l’intérieur du véhicule. L’Inquiry team de la PHQSST, menée par le surintendant Gungadin, voulait examiner la Ford Raptor pour vérifier les allégations de Drug Planting.
Les enquêteurs estiment que cette étape est importante car ils souhaitent faire le point sur les aspects techniques de la Ford Raptor, à savoir par exemple si la portière peut être ouverte sans les clés du propriétaire. Vimen Sabapati se dit prêt à assister à cet exercice, mais pas avec la PHQSST.
Cette unité poursuit son investigation malgré ce refus et le commissaire de police, Anil Kumar Dip, n’a donné aucune consigne pour un changement d’équipe à ce stade. D’ailleurs, plusieurs protagonistes liés à cette enquête ont déjà consigné leurs versions des faits dont des policiers de l’équipe de l’ASP Jagai qui a mené cette opération et Gino Laval Dass, chauffeur de Vimen Sabapati.