Les autorisées sanitaires n’ont décelé aucune trace de choléra à bord du bateau de croisière Norwegian Dawn. C’est ce qu’a annoncé hier après-midi le Director General Health Services, le Dr Bhooshun Ori à l’issue des tests effectués sur les passagers souffrant, se trouvant à bord du paquebot.
Le responsable du ministère de la Santé a fait comprendre lors d’un point de presse hier que le bateau de croisière s’est pointé vers Port-Louis samedi dernier indiquant qu’il y avait 15 personnes qui souffraient de gastroentérite et que toutes les mesures avaient déjà été prises pour prodiguer les soins nécessaires. Cette croisière de 12 jours était partie d’Afrique du Sud via le Mozambique et devait en effet accoster à Port-Louis dimanche, mais est arrivée un jour plus tôt après avoir raté une escale à l’île de La-Réunion. Le paquebot comptait 2 184 passagers et 1 026 membres d’équipage. Parmi eux, environ 2 000 passagers auraient débarqué à Port-Louis après avoir terminé leur croisière tandis que 2 279 autres nouveaux passagers étaient attendus à bord du navire.
« Zot finn dir nou ki zot tou finn geri ek tretman simp. Pa bann ka grav de gastro. Nou enn ti pei, nou bizin pran bann mezir ki bizin. Nou pan donn li permision pou vin lepor e nou finn met li lor karantenn », a fait ressortir le Dr Ori. Ce dernier a indiqué que des équipes sanitaires sont montées à bord du paquebot dans la soirée de samedi.
« Kote medsin fin rasir nou ki pena nanye alarman. Sa bato la enn protokol bien etabli ek zot gard bann malad an izolasion. Bann medsin fin satisfe ek nivo saniter. Nou finn pran ban esantiyon nouritir, delo ek lasel de bann pasian », a avancé le responsable de la Santé. Il ajoute que les résultats du laboratoire microbiologique n’ont rien signalé en termen d’infection.
« Pena kolera dan sa bato. Bann pasian pena kolera. Rapor delo montre ki li potab ek pena okenn problem », maintient le directeur général des services de Santé.
Il a fait part que la quarantaine du Norwegian Dawn a été levée et que les autorités sanitaires continueront à suivre la situation. Pour sa part, le Permanent Secretary du ministère du Tourisme Jean Daniel Labonne a expliqué que tous les Stakeholders faisant partie du suivi de l’arrivée de ce bateau de croisière ont pleinement collaboré pour assurer une bonne coordination et gérer cette situation.
« Terminal finn akeyir 2000 dimounn. Tou bann personel bann Destination Management Companies inn travay pou koz mwin inkonvenian a sa bann dimounn-la. Nounn bizin trouv bann lotel ek soutien MTPA ek l’AHRIM ki finn ed nou pou sa loperasion. Mersi a ban lotel ki kolabore », dit-il, indiquant que pas moins de cinquante établissements ont hébergé ces passagers.
Cette actualité a été reprise par la presse internationale, notamment le Daily Mail, des Britanniques se trouvant sur le paquebot. Un des passagers qui devait commencer sa croisière ce week-end, a déclaré qu’il avait tenté d’annuler son voyage et qu’il envisageait de prendre des vols coûteux vers le Royaume-Uni, car il avait peur de monter à bord d’un navire contaminé et affirmant qu’il n’avait reçu aucune mise à jour et que la situation était un « désastre total ».
Un touriste de 59 ans avait fait part que son partenaire « refusait désormais de monter à bord du navire, quoi qu’il arrive » et qu’il envisageait un vol de retour coûtant dans les 1600 euros, perdant tout remboursement possible pour le voyage.
