COVID-19 – GRF et UE : Le GM appelé à considérer les personnes handicapées

De nombreuses personnes autrement capables font face à des difficultés à prendre soin de leur état de santé en cette période de confinement en raison du Covid-19. Conscientes de l’état de ces personnes, souvent victimes d’abus physique et psychologique, la Global Rainbow Foundation et l’Union européenne, à travers son European Disability Forum, ont envoyé une liste de dix recommandations à la ministre de la Sécurité sociale, Fazila Jeewa-Daureeawoo, et à la ministre de l’Égalité du Genre, Kalpana Koonjoo-Shah, pour qu’elles puissent considérer le cas des personnes autrement capables.

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Alors que l’auto-isolement et le lavage des mains avec du désinfectant sont parmi les mesures que doivent adopter les gens pour se protéger du Covid-19, la Global Rainbow Foundation, par l’entremise de son fondateur et président, Armoogum Parsooramen, estime que plusieurs personnes autrement capables « ne pourront pas le faire sans assistance ». D’ailleurs, cette catégorie de personnes nécessite une hygiène de vie spécifique. Selon le professeur Armoogum Parsooramen, ces recommandations ont été rédigées suite à une profonde observation et des recherches menées par l’UE. Des recommandations, qui, pour lui, peuvent aider dans l’élaboration des politiques pour le bien-être des personnes autrement capables.

Dans les recommandations envoyées, des prestataires de services d’assistance devront être qualifiés comme des travailleurs clés. Ces derniers doivent obtenir un Work Permit pour qu’ils puissent continuer à visiter leurs clients. De plus, ces personnes doivent obtenir des équipements de protection. Selon la lettre, des serviettes hygiéniques doivent aussi être offertes comme mesure de protection.

« Nous devons nous assurer que les femmes autrement capables et qui travaillent dans le secteur de la santé, dans des institutions résidentielles et qui font la cuisine et le nettoyage soient protégées contre les infections potentielles », peut-on lire dans la lettre. Les femmes enceintes en situation de handicap sont aussi considérées. Pour elles, l’UE recommande qu’elles aient accès aux services de santé sexuels et reproductifs. Ces services doivent aussi comprendre les soins de santé prénataux et postnataux. Il est aussi important, selon l’UE, de travailler en partenariat avec les ONG pour des informations crédibles.

L’une des recommandations est qu’une hotline doit aussi être destinée pour des services aux autrement capables. Cette hotline devra faciliter la communication avec le gouvernement suite à des sujets préoccupants qui surgissent. Nous notons aussi que l’UE demande à adopter des mesures en offrant une compensation directe aux autrement capables qui travaillent dans le secteur informel. Ces personnes comprennent celles du secteur médical, et les autres affectées par la pandémie, afin qu’elles puissent continuer à avoir de l‘argent pour vivre. S’agissant des mères célibataires, ayant un handicap et qui nourrissent leurs enfants, elles doivent avoir accès à la nourriture, au financement, à une maison et aux autres soutiens nécessaires.

L’UE demande également que des services de soutien soient offerts avec des instructions établies par des équipes médicales en vue de minimiser l’exposition et la propagation de l’infection. Ces personnes âgées, dit-on, doivent aussi être assurées d’être testées pour un diagnostic. Pour l’UE, il faut aller vers celles qui sont privées de leur liberté et qui sont maltraitées dans leur maison ou dans les institutions où elles habitent. Ces personnes doivent être soutenues pour que leurs droits humains soient respectés. L’UE demande de travailler avec les entreprises locales et les communautés pour que ceux qui nécessitent du soutien puissent avoir accès à la nourriture et aux services de livraison à domicile.

Étant donné que le pays est en confinement et que des campagnes de sensibilisation sur le Covid-19 sont diffusées à la télévision, l’UE demande que celles-ci comprennent aussi des personnes autrement capables pour que les informations nécessaires soient offertes à celles qui ont des déficiences en communication. Pour l’UE, les sites Internet et les plateformes numériques doivent être accessibles à ceux qui ont des problèmes visuels, de surdité ou d’apprentissage. Elle recommande aussi qu’un langage simple soit utilisé étant donné que tous les autrement capables n’ont pas le même niveau de compréhension d’une langue.

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