Restrictions sanitaires : « Nou pa ban Cobaye » réclame le remboursement des tests PCR

Rs 90 000 dépensées en tests PCR et antigen par une employée

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Le « Leave Without Pay » qualifié d’escroquerie

Au vu des restrictions sanitaires en lien avec la Quarantine Act, qui leur sont encore imposées, et la cherté de la vie, la plateforme Nou pa ban Cobaye revient à la charge. Cette fois, elle réclame le remboursement des frais déboursés en tests PCR, dont les non vaccinés se sont acquittés jusqu’ici pour avoir accès à leur lieu de travail.

Près de Rs 90 000 en tests PCR pour avoir le « privilège » d’accéder à son lieu de travail, a déploré une intervenante, qui a souhaité garder l’anonymat, lors de la conférence de la plateforme, qui s’est tenue ce 11 février. Mettant l’accent sur la détresse à laquelle ils font face, les membres de la plateforme font part unanimement d’une discrimination à l’encontre des non vaccinés.

« Nou pe bizin avway tou lesemenn tes PCR e ek serte lavi, li pa p fasil », a expliqué un intervenant. La plateforme a de fait adressé une lettre ouverte au ministre de la Santé, Kailesh Jagutpal, en espérant qu’il agisse vite. « Sommes-nous considérés comme des travailleurs de deuxième catégorie ? » s’interrogent-ils.

Taux de mortalité élevé

Évoquant le taux de mortalité élevé de ces deux dernières années, la plateforme estime que « beaucoup de personnes sont décédées à la suite à l’inoculation du vaccin ». Et un membre de soulever comme facteurs l’infertilité chez les femmes et la surmortalité.
En raison de ses convictions religieuses, une intervenante explique qu’elle n’a pas été vaccinée. Elle aurait, selon elle, déboursé près de Rs 90 000 en tests PCR pour avoir accès à son lieu de travail. Et de préciser que « le “Leave without pay” est une escroquerie », avant de conclure : « Pe tret nou kouma bann dimounn ilegal ! »
Les effets néfastes, qu’ils imputent à l’inoculation du vaccin (problèmes de tension, engourdissements dans certaines parties du corps, déséquilibre hormonal chez les femmes…) ont été longuement commentés par la plateforme. Invité pour réagir, Ivor Tan Yan a aussi souligné « un taux de mortalité qui n’est absolument pas normal ». Les chiffres de Statistics Mauritius le confirment, a-t-il soutenu.
Ivor Tan Yan a passé en revue les effets néfastes du vaccin sur la santé. Dans le secteur de l’hôtellerie, « il y a eu un chantage abject envers les travailleurs », a poursuivi le syndicaliste. Tout en pointant du doigt le ministre du Travail, Soodesh Callichurn. Selon Ivor Tan Yan, « il n’y a aucune considération pour les gens ayant décidé de dire “non” au vaccin ».
Il réclame de fait de promptes réactions des ministres Callichurn et de Kailesh Jagutpal, en plus du Premier ministre, Pravind Jugnauth.

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