Cour Suprême : Bataille légale de deux familles pour la direction du collège New Devton

Le collège New Devton, fondé par Navinchandranduth Poonith, fait l’objet d’un procès en Cour suprême. En effet, deux membres de cette famille se battent pour la direction de l’établissement. Un des petits-enfants du fondateur, Anju Poonith, souhaite annuler la nomination de Roshan Poonith en tant que manager du collège.

- Publicité -

Dans une demande logée en cour depuis novembre 2016, Anju Poonith demande à la cour de donner un ordre pour qu’elle puisse révoquer l’actuel manager du collège et nommer une autre personne à la place. La Private Secondary School Association est codéfendeur dans cette affaire. Alors que celle-ci avait été fixée pour être prise sur le fond, Me Yanilla Moonshiram, qui représente Roshan Poonith, avait demandé que la demande soit suspendue car son client avait fait une requête pour la nomination d’un administrateur provisoire et d’une tutelle pour Anita Poonith, la directrice de l’établissement. Son représentant légal devait alors objecter à la démarche, arguant que la décision de la Family Division n’aurait « aucune incidence » sur cette affaire.

L’avocate de la plaignante, Me Desvaux de Marigny, avait aussi objecté à la motion du manager. Les conseillers légaux d’Anita Poonith avaient ainsi produit un certificat médical du Dr Lam Thuon Mine, démontrant que bien que la directrice soit atteinte de la maladie de Parkinson depuis 2001, elle est capable de s’exprimer et est lucide. Le manager du collège avait remis en question cette attestation médicale, demandant à la cour de nommer un board médical pour l’examiner.

La juge Gaytree Jugessur-Manna a rejeté cette demande faisant ressortir que les procédures pour l’ouverture d’une tutelle de la directrice du collège n’auront aucun effet sur ce procès. La cour a aussi refusé d’accéder à la demande pour nommer un board médical concluant que le Dr Lam Thuon Mine, qui suit Anita Poonith depuis 2001, est mieux placé pour connaître ses conditions médicales. « There can be no better report than one coming from the doctor who has been treating the co- respondent no. 1 for the past 18 years », a conclu la juge, demandant aussi que l’affaire, qui dure depuis plusieurs années, soit écoutée « au plus vite ».

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -