Fraude alléguée : la révocation du directeur de l’IREO Fund réclamée

Deux principaux investisseurs de l’IREO Fund, opérant dans le service financier mauricien, Dinakar Singh et sir Christopher Hohn, réclament actuellement la suspension, voire la révocation, du manager de fonds, Lalit Goyal pour fraude alléguée. Ils accusent ce ressortissant indien d’être responsable d’une fraude qui pourrait dépasser le montant de 1,5 milliard de dollars américains.

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Dinakar Singh, PDG d’Axon Capital, une société d’investissement mondiale basée à New York, est co-signataire avec sir Christopher Hohn d’une lettre officielle adressée lundi dernier au Premier ministre Pravind Jugnauth et au président de la Financial Services Commission, Renganaden Payayachy.

Dans ce document, ils attirent l’attention sur ce qu’ils qualifient, en tant qu’investisseurs, de fraudes massives avec l’argent des investisseurs. Dinakar Singh a, lors d’une vidéoconférence tenue à New York mercredi après-midi, lancé un vibrant appel aux autorités locales, les exhortant à prendre les mesures appropriées. Les deux investisseurs avancent dans leur lettre être soutenus par une centaine d’investisseurs de premier plan du fonds IREO.

Un élément majeur est intervenu il y a quelques mois: sur la base des informations fournies par un whistleblower, les investisseurs ont déposé plusieurs plaintes pénales contre le gérant en Inde. L’affaire sera entendue le 9 septembre prochain devant la Cour suprême à Delhi. «From a Mauritius perspective, what is most troubling is that authorities failed to act as they should have even before recent events. There are two major funds in the IREO family of funds Fund 1 and Fund 2 », disent-ils.

Les principaux concernés déplorent également le rôle qu’auraient joué des directeurs mauriciens du Management Fund qui ont servi de boucliers pour le directeur Goyal. Ils estiment que la seule action crédible et sérieuse à entreprendre est la révocation ou la suspension de l’actuel directeur afin de permettre aux investisseurs de procéder à l’élection d’une nouvelle administration. « Cette mesure aurait dû avoir été prise depuis longtemps, n’était-ce l’inaction des autorités locales ».

À la FSC, on souligne que des procédures doivent être suivies. Lesquelles procédures peuvent prendre un certain temps.

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