(Hippisme) Dopage : les appels de Gilbert Rousset retenus

Le verdit est tombé hier après-midi en ce qui concerne les appels que l’entraîneur Gilbert Rousset avait interjeté contre les sanctions émises à son encontre par le board des Racing Stewards. Gilbert Rousset avait écopé d’une amende de Rs 150 000 dans le cas d’Aspara et une disqualification de 12 moins pour celui de Maxamore. L’entraîneur a été blanchi dans les deux cas.

- Publicité -

Le board d’appel, présidé par Me Robin Ramburn, SC, s’est appuyé sur le cas de Murray v Anderson and Abbobakar (190 MR 99) et, est arrivé à la conclusion que « With regard to domestic tribunals the principle is that where such a body is adjuducating on the fate of one of its member, though the latter is contractually bound to his cub by the rules, there is also an implied term in the contract that any decision which might adversely affect the members should be reached in accordance with the principle of natural justice. »

En fait, ce qu’il fait savoir c’est que le board des Racing Stewards, en sanctionnant Gilbert Rousset, avait trouvé que l’entraîneur n’avait pas pris toutes les mesures et précautions nécessaires pour empêcher les dopages de Maxamore et d’Aspara. Le board d’appel a eu à trouver si l’entraîneur s’était conformé aux règlements.

Le cas du palefrenier L. Lallbeeharry a, entre autres, été étudié. Si ce dernier a accepté d’avoir administré un produit dopant au cheval Aspara et, même s’il a nié d’avoir été mêlé à celui de Maxamore, il n’en demeure pas moins qu’une partiication de sa part restait dans le domaine du possible dans le sens où sa présence suspecte a été notée par les caméras de club dans le yard de Gilbert Rousset à un moment où il n’était pas en fonction.

Le témoignage de Bertrand Baudot a été pertinent dans le sens où il a déclaré qu’il ne pouvait dire avec précision quand l’administration du produit dopant a eu lieu dans le cas de Maxamore et que dans les deux cas, il y a eu une intervention humaine et que « These acts are criminal in nature and are intentionally expected to bypass any reasonable and permissible measure put in place by the trainer. »

Le board d’appel a aussi jugé qu’on ne pouvait reprocher à l’entraîneur de n’avoir pas installé des caméras dans tous les boxs de son établissement si c’était une règle générale alors que le contrat qui lie un entraîneur au club ne spécifie pas que celui-ci doit obligatoirement installer des caméras dans tous les boxs.

En conclusion, pour les raisons mentionnées plus haut entre autres, le board d’appel est d’avis que « The Stewards have erred in holding that it was a reasonable measure expected to be taken by the Appellant to introduce cameras il all horse boxes. Both appels should therefore succeed. »

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -