ICAC – « Rs 323 200 Saga » : L’interrogatoire de Sumputh reporté suite à un certificat médical

Alors qu’elle était attendue en fin de semaine dernière à l’ICAC pour la suite de son interrogatoire “Under Warning” dans le cadre de l’enquête sur la “Rs 323 200 Saga”, la nominée politique du Muvman Liberater, Vijaya Sumputh, a fait prévaloir son droit à un sursis médical, reportant l’exercice à une date ultérieure.

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De sources concordantes, nous apprenons que le rendez-vous de l’ancienne directrice du Trust Fund for Specialised Medical Care (Cardiac Centre) avait rendez-vous jeudi dernier avec les hommes du directeur général de l’ICAC, Navin Beekarry, pour un round serré de questions, mais qu’elle aurait à la dernière minute fait savoir qu’elle avait des soucis de santé et qu’elle ne pouvait ainsi honorer la convocation au QG de l’ICAC. D’ailleurs, la principale concernée a été aperçue mercredi dernier vers 14h à l’hôpital Jeetoo se procurant ses documents médicaux au bureau du Duty Manager en poste ce jour-là.

Dans les milieux informés, on avance que Vijaya Sumputh aurait informé l’ICAC qu’elle serait indisposée pour une période de plus d’une semaine mais qu’elle reprendrait contact avec les enquêteurs dès qu’elle se sent mieux. Cela fait pratiquement deux ans depuis que ce scandale a été soulevé par le député du MMM, Rajesh Bhagwan, à l’Assemblée nationale avec le ministre de la Santé, Anwar Husnoo, révélant que les salaires de Vijaya Sumputh avaient été révisés à la hausse de plus de Rs 100 000 pour atteindre Rs 323 200, en dépit des objections formelles du ministre de tutelle après consultations avec le Premier ministre, Pravind Jugnauth.

La nominée politique du ML et proche du ministre du Tourisme, Anil Gayan, serait, selon nos recoupements, en situation délicate après sa première déposition recueillie “Under Warning” par l’ICAC au sujet du “Rs 323 200 Saga”.

De sources avisées, l’on apprend que le prochain rendezvous prévu au QG de l’ICAC de l’ancienne Executive Director s’avère « crucial » avec une menace de potentielle inculpation provisoire sous la Prevention of Corruption Act évoquée dans les milieux informés. Le cas Sumputh est très suivi par les partis politiques de l’opposition avec les manœuvres de l’ICAC de Beekarry dans le viseur.

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