Ramgoolam : « Bérenger ne m’a pas compris »

  • SAJ qualifié de “second grade politician” par SSR

La réforme électorale, sujet d’actualité, a été commentée par le leader du Parti travailliste, Navin Ramgoolam mardi aprèsmidi lors d’une cérémonie de dépôt de gerbes sur le “samadhi” de sir Seewoosagur Ramgoolam au jardin botanique de Pamplemousses.

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Affirmant être en faveur d’une réforme électorale depuis l’an 2000, il a avancé que Paul Bérenger, leader du MMM, « ne l’a pas compris ». D’ailleurs, Navin Ramgoolam a rappelé avoir soumis un rapport en mars 2014 où tout avait été pris en compte. Toutefois, il a dit accepter qu’un changement « a dû être apporté de sa position s’agissant de la représentation proportionnelle dont le nombre variait entre 16 à 30 ».

La conclusion d’une alliance entre le PTr et le MMM a débouché sur un compromis où le nombre a été maintenu à 20. « Nous étions contre le fait que six allaient être nommés par le leader. Nous sommes contre cela », a-t-il dit, ajoutant qu’un leader pouvait choisir un candidat qui, par la suite, allait être rejeté par la population. « Je ne crois pas qu’un leader puisse faire le choix après les élections », a-t-il déclaré. S’agissant du redécoupage des circonscriptions, il a estimé « qu’il existe un problème » et qu’il « faut s’assurer que toutes les communautés du pays sont représentées ».

Navin Ramgoolam a également accusé sir Anerood Jugnauth d’être un « déserteur », car selon lui, ce dernier avait abandonné la bataille pour l’indépendance pour prendre de l’emploi comme magistrat. « C’est un déserteur qui parle aujourd’hui », a-til dit, se réjouissant que le ministre mentor ait eu « une claque » de Jean- Claude de l’Estrac et Henri Marimootoo, journaliste à Week-End. Il compte en dire davantage sur ce sujet après.

Lors de cette cérémonie, il a soutenu que le ministre mentor, sir Anerood Jugnauth « a voulu souiller la mémoire d’une personne qui est morte il y a 33 ans et qui ne peut pas parler ». Il a fait ressortir que sir Anerood Jugnauth avait toujours été complexé face à sir Seewoosagur Ramgoolam. « Avant de mourir, il m’avait dit que SAJ était un “second grade politician and will always stay a second grade politician” », a ajouté Navin Ramgoolam.

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