RISQUES DE POLLUTION : Le projet d’autoroute maritime, une « référence internationale »

En l’absence du président de la Commission de l’océan Indien (COI) Jean-Claude de l’Estrac en déplacement aux Seychelles, c’est le chef de projet pour la région Raj Prayag qui a annoncé ce matin à Ébène la clôture du projet régional d’autoroute maritime et de prévention de la contamination marine. La mise en application efficace du dispositif, a-t-il déclaré, est « une référence internationale ».
Le projet, lancé en 2008 par la COI et l’Autorité de sécurité maritime d’Afrique du Sud, s’est achevé le 31 décembre 2012. Il est destiné à réduire les risques de pollution et à renforcer les capacités des États de la région à répondre aux situations d’urgence. Il serait d’ailleurs considéré par la Banque mondiale comme un modèle « en passe d’être répliqué dans d’autres régions du monde ».
Le coût total du projet s’élève à USD 26 millions. USD 11 millions ont été injectés par le Fonds pour l’environnement mondial et le reste par les pays participants et la COI. Les principales réalisations sont : le renforcement de la sécurité maritime pour prévenir les déversements accidentels d’hydrocarbure, avancée « rendue possible par la création d’un rail de navigation pour sécuriser le passage des navires dans le Canal du Mozambique » ; un accord de coopération entre neuf pays signataires de la région, prévoyant une assistance mutuelle en cas de déversement ; et la mise en réseau de cartes détaillées des zones côtières les plus sensibles, permettant de prioriser des interventions en cas de pollution.
Créée en 1982 à Port-Louis et institutionnalisée en 1984 par l’accord général de Victoria, la COI est une organisation intergouvernementale de coopération régionale qui regroupe cinq états membres : Comores, Réunion, Madagascar, Maurice et Seychelles.

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