TIFA : Boolell a souligné l’urgence de renouveler le 3rd Country Fabric

Le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et du Commerce international a souligné ce matin l’urgence du renouvellement, par le Congrès américain, de la dérogation Third Country Fabrics sous l’Africa Growth and Opportunity Act (AGOA). Arvin Boolell a également plaidé pour une coopération bilatérale renforcée dans divers secteurs dont l’agriculture, les nouvelles technologies de l’information et de la communication et les énergies renouvelables. C’était à l’ouverture officielle, à l’hôtel Intercontinental, Balaclava, du conseil du Trade and Investment Framework Agreement (TIFA), accord cadre de coopération entre Maurice et les États-Unis.
C’est l’adjoint du United States Trade Representative (USTR), Demetrios Marantis, qui dirige la délégation américaine à la cinquième réunion du conseil du TIFA. La délégation comprend également l’assistante USTR pour l’Afrique, Florie Lizer, et des représentants du Département d’État et de l’USAID. Du côté mauricien, la délégation est menée par le secrétaire aux Affaires étrangères Anand Neewoor. Les deux parties vont se pencher sur divers sujets touchant la coopération bilatérale selon un work plan élaboré initialement. L’agenda couvre l’examen des progrès enregistrés dans les échanges commerciaux, la mise en pratique de l’AGOA, le renforcement du commerce des produits agricoles, la promotion/protection des droits de propriété intellectuelle, la coopération dans le secteur des services dont l’adoption d’un ICT Principles Text pour développer le secteur des TIC, le renforcement des capacités. Elles feront aussi le point sur la possibilité de conclure un accord bilatéral sur l’investissement (BIT).
Arvin Boolell a soutenu, dans son allocution, que l’un des sujets prioritaires identifiés par les deux pays concerne l’AGOA et le renouvellement de la dérogation Third Country Fabrics. Celle-ci permet à un pays fabriquant des produits textiles et d’habillement d’importer ses matières premières d’un pays tiers et d’exporter ensuite ses produits finis hors taxe vers le marché américain. La transformation de l’industrie textile et de l’habillement africaine, a indiqué le ministre, est un exemple vivant du succès de l’AGOA. Cependant, a-t-il poursuivi, ce secteur est encore bourgeonnant et dépend dans une grande mesure de la dérogation pour son développement.

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