MÉTHADONE — SUBSTITUTION THERAPY PROGRAMME: L’aide de l’OMS sollicitée pour réorganiser la distribution

L’aide de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a été sollicitée par le ministère de la Santé afin de revoir la méthode de distribution de méthadone, a déclaré hier le ministre de tutelle Lormus Bundhoo. Celui-ci répondait à une question de Satish Boolell dans le cadre d’une interpellation de la députée de l’Opposition Maya Hanoonanjee concernant le Methadone Substitution Therapy Programme. Le ministre a également expliqué que la distribution de méthadone se fait actuellement dans des centres sécurisés dotés de caméras de surveillance afin d’éviter tout problème. Lormus Bundhoo a indiqué dans sa réponse que le Methadone Substitution Therapy Programme et le Needle Exchange Programme font partie d’un programme offert par le gouvernement dans le cadre des « harm reduction services ». Selon le ministre, grâce à ce programme, l’on a enregistré une tendance baissière du nombre de nouveaux séropositifs résultant de l’injection intraveineuse de la drogue. De plus, le nombre de cas détectés mensuellement est passé d’une moyenne de 55 cas durant la période 2006 à 2010 à une moyenne de 33 en janvier 2011, ce qui représente une baisse de 30 % en 2011 par rapport au nombre de nouveaux cas enregistrés en 2010. Il a aussi indiqué que le National Aids Secretariat du bureau du Premier ministre a organisé conjointement avec le ministère de la Santé une évaluation. À cet effet les services d’une firme internationale de consultants, AIDS projects Management group de l’Australie, ont été sollicités pour ce travail. Cette évaluation a fait voir que la Harm reduction strategy a été une réussite. Le ministre de la Santé s’est longuement appesanti sur les observations de l’étude réalisée par la firme australienne. Il a observé que les femmes sont moins enclines à suivre les programmes qui ont été lancés « in view of stigma and discrimination ». Le soutien des ONG a été sollicité afin d’encourager les femmes à se joindre aux sessions de « Day care induction ». Répondant aux députés de l’opposition qui ont demandé que le rapport des consultants australiens soit publié, le ministre a affirmé que cela serait fait en temps et lieu.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -