MEURTRE DE HÉLÈNE LAM PO TANG:Le Dr Gungadin fait état des aveux du meurtrier présumé

La reprise de l’enquête préliminaire sur le meurtre de Hélène Lam Po Tang à Baie-du-Tombeau le 14 octobre 2010 au tribunal de Pamplemousses ce matin a été marquée par le début de la déposition du Chief Police Medical Officer, le Dr Sudesh Kumar Gungadin. Celui-ci a abordé la confusion autour de la date et de l’heure du décès sur l’acte officiel de la victime. Le médecin légiste en chef a fait des révélations à la cour quant à la teneur des confessions du meurtrier présumé Sanjeev Nunkoo, alors qu’il subissait un examen médical à la Police Medical Unit du Princess Margaret Orthopaedic Centre le 2 novembre 2010, soit après son arrestation.
Le Chief Police Medical Officer, qui déposait en cour ce matin, a soutenu qu’à cet examen médical il avait relevé des traces de blessures remontant à au moins une dizaine de jours sur Sanjeev Nunkoo, plus particulièrement au niveau des épaules, et a fait état de la teneur de la conversation engagée par le suspect. Celui-ci avait soutenu qu’il n’était pas très familier avec l’épouse de son patron, Gary Lam Po Tang.
« He (Sanjeev Nunkoo) also told me that Gary Lam Po Tang used to brainwash him. From the 11th to the 14th October 2010, Gary Lam Po Tang told him to kill his wife and that somebody would help him », a avancé le Dr Gungadin du box des témoins du tribunal des Pamplemousses au sujet des échanges qui se sont déroulés lors de cet examen medical.
Le prochain volet du témoignage du Chief Police Medical Officer a porté sur la version des faits de Sanjeev Nunkoo sur le déroulement des événements dans l’après-midi du 14 octobre 2010, soit le jour du meurtre. « (He told me) On Thursday the 14 October 2010, he (Sanjeev Nunkoo) reached the spot at around 15 hrs 30. He jumped over the wall and entered the rear gate. Quand il s’était retrouvé à l’intérieur de la maison, une autre personne avait appelé la victime par son nom. Then he had stabbed the victim at the back and at the front. He ran away, jumped over the wall. Later he threw the knife at Pont Colville », a poursuivi le médecin légiste lors de son témoignage.
Le Chief Police Medical Officer a confirmé à la cour que lors de l’examen post mortem de la dépouille de la victime, il avait énuméré pas moins de 35 traces de blessure, dont une vingtaine de stabbed wounds et des lacérations et des abrasions. De l’avis du médecin légiste, deux types d’armes ont été utilisés au cours de cette agression mortelle, soit un sharp instrument, qui pourrait être un couteau et un blunt instrument, soit une barre de fer.
Le Dr Gungadin a expliqué à la cour que la détermination du jour et de l’heure du décès dans des cas suspects n’est pas une science exacte. Il a ajouté qu’il se donne en principe un time frame de 24 / 36 heures avec quatre heures de décalage. Il a soutenu qu’il avait procédé à un premier examen du cadavre de Hélène Lam Po Tang le 15 octobre à 15 heures.
Le témoignage du Chief Police Medical Officer se poursuivait dans l’après-midi.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -