POSSESSION D’ARTICLES VOLÉS: Une habitante de Rivière-Noire acquittée

Accusée d’avoir commis un larcin et d’avoir été en possession d’articles volés, une jeune femme de Rivière-Noire a été acquittée par la magistrate Adeelah Hamuth siégeant au tribunal de Bambous.
L’accusée était poursuivie sous les charges de Possession of property obtained unlawfully et de larceny sous les articles 40 et 301 (1) du Code criminel. Elle a plaidé non coupable et a été acquittée par la Cour de district de Rivière-Noire.
La police lui reprochait d’avoir eu en sa possession quatre anneaux d’or avec des pierres précieuses, un bracelet en or, ainsi que deux paires de boucles d’oreilles en or le 24 avril 2010. La police l’a interceptée avec ces articles et selon elle, la femme n’avait pas pu donner d’explications « plausibles »
L’accusation reposait essentiellement sur le témoignage d’un policier. Celui-ci avait accompagné la propriétaire des objets volés après avoir reçu un appel téléphonique qui l’avait prévenu que les bijoux lui seraient rendus par un certain Siva contre un paiement de Rs 2 000. Les bijoux avaient effectivement été récupérés. C’est un dénommé Antoine Ricardo qui aurait vendu les bijoux volés à l’accusée pour Rs 2 500. Les deux hommes ont déjà été poursuivis et condamnés pour possession illégale de ces articles. L’accusée n’aurait demandé aucun reçu, ni posé des questions sur la provenance des bijoux.
La prévenue a choisi de faire une déclaration du banc des accusés. Elle a nié qu’Antoine Ricardo lui avait vendu les bijoux comme la police le prétend. L’avocat de l’accusée a déclaré qu’il fallait que la poursuite puisse prouver que la prévenue était en possession des bijoux pour la condamner. Selon la défense, la poursuite a seulement prouvé que ces bijoux avaient été volés.
La magistrate Adeelah Hamuth a statué qu’il n’y a aucune preuve recevable au dossier affirmant que l’accusée a été trouvée en possession des objets volés. Elle a soutenu que la prévenue a affirmé depuis le début de l’enquête qu’elle n’avait jamais acheté ces bijoux. La Cour a fait comprendre qu’elle ne pouvait donc pas fournir d’explications si elle nie avoir été en possession de ces articles.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -