RADIÉ DU BARREAU : Prakash Boolell face à un nouveau procès dans une affaire d’escroquerie

L’ancien avocat Prakash Boolell, reconnu coupable dans une affaire d’escroquerie et radié du barreau en 2007, fait de nouveau face à un nouveau procès pour escroquerie devant la Cour intermédiaire. Il lui est reproché d’avoir fait, le 23 avril 2012, un faux document portant l’entête de la Cour suprême pour un des clients, lui faisant ainsi croire que la SBM allait lui verser Rs 12,7 M. Le client avait alors remis la somme de Rs 130 000 à Prakash Boolell pour les frais  d’enregistrement de la cour. L’affaire sera appelée la semaine prochaine.
Une fois de plus, Prakash Boolell ne compte pas retenir les services d’un homme de loi pour le défendre. Il compte loger une motion pour demander la radiation des charges retenues contre lui. Le Directeur des poursuites publiques a logé ce nouveau procès pour escroquerie contre Prakash Boolell devant la Cour intermédiaire le 10 juin dernier. Il est reproché à ce dernier d’avoir fait une fausse ébauche d’un document avec l’entête de la Cour suprême le 23 avril 2012 à un client, faisant croire à celui-ci que la SBM allait lui payer la somme de Rs 12,7 millions. Le client en question lui avait alors remis Rs 130 000 pour les frais d’enregistrement de la cour.
Par ailleurs, la demande de Prakash Boolell pour être réintégré au barreau a été rejetée par le Full Bench de la Cour suprême composé des juges Ah Foon Chui Yew Choeng, Asraf Caunhye et Prithviraj Fekna. Ces derniers avaient conclu que « Prakash Boolell n’a pas réussi à démontrer qu’il y a eu un changement dans son comportement depuis sa condamnation pour que la cour puisse considérer la possibilité de le réintégrer au barreau » Et c’est justement ce nouveau procès logé contre lui qui a découragé la cour à considérer sa demande. Prakash Boolell avait été radié du barreau le 30 mars 2007 après avoir été traduit devant un comité disciplinaire institué par l’Attorney General. Cette décision faisait suite à sa condamnation à une amende de Rs 10 000. Le 30 décembre 1992, une accusation formelle d’escroquerie avait en effet été logée contre lui en Cour intermédiaire, pour laquelle il avait plaidé non coupable. Il avait toutefois été condamné à six mois de prison le 24 mars 2003. Son appel avait été rejeté le 26 mai 2004 par l’actuel chef juge Keshoe Parsad Matadeen et la juge Saheeda Peeroo. Il s’était par la suite tourné vers le Privy Council, qui avait commué sa peine en amende de Rs 10 000. Le Full Bench de la Cour suprême, composé de l’ancien chef juge Bernard Sik Yuen et des juges Asraf Caunhye et Bushan Domah, avait néanmoins ordonné que le nom de Prakash Boolell soit rayé de la liste des avocats.

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