Boskalis – Condamné à 15 mois de prison : Siddick Chady veut faire appel devant le Privy Council

– Dans sa demande déposée devant la Cour suprême, l’ancien Chairman de la MPA évoque un « gross miscarriage of justice »

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Condamné en appel à 15 mois de prison dans l’affaire Boskalis, Siddick Chady ne baisse pas les bras et demande à la Cour suprême l’autorisation de porter l’affaire devant les Law Lords. Pour justifier sa demande, il évoque un « gross miscarriage of justice » et demande l’intervention du Privy Council pour rendre justice dans cette affaire. L’affaire sera appelée devant la chef juge par intérim Rehana Mungly-Gulbul lundi.

Siddick Chady estime que la décision de la Cour suprême d’augmenter sa sentence porte atteinte à ses droits constitutionnels. Rappelons que l’Acting Senior Puisne Judge Nirmala Devat et la juge Karuna Gunesh-Balaghee, dans un jugement rendu le 29 septembre, ont retenu les points d’appel de l’ancien conseiller du Premier ministre, Prakash Maunthrooa, et ont conclu que la Cour ne pourrait prendre de risque en le condamnant sur la base des éléments mis en avant.

Par contre, Siddick Chady avait essuyé un revers et la Cour suprême a, en effet, retenu l’appel interjeté par le bureau du DPP pour contester la sentence qui lui avait été infligée. Les juges ont trouvé que neuf mois n’étaient pas assez sévères et elles l’ont condamné à 15 mois de prison à la place.

Siddick Chady argue que la magistrate « a été mal avisée en trouvant coupable l’appelant uniquement sur les allégations de Gilbert Philippe ». Il avance notamment que les allégations de Gilbert Philippe ont été formulées pendant l’enquête policière et que « la Cour a trouvé que les preuves présentées par les officiers de police sont contradictoires en ce qui concerne les e-mails et les relevés bancaires ».

Pour Siddick Chady, il n’y a aucune preuve concrète qu’il avait obtenu un prêt de Gilbert Philippe ou qu’il avait donné des instructions à la firme Boskalis de créditer le compte de ce dernier, ajoutant que le chef d’accusation est ambigu et ne démontre « aucun délit connu en loi », ou encore que les preuves ne démontrent aucun acte de corruption comme le définit l’article 2 de la PoCA.

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