Jugé pour le meurtre de sa maîtresse : Vishnu Bungary condamné à 30 ans de prison

Vishnu Bungary, 64 ans, jugé coupable devant les Assises du meurtre de sa maîtresse, Marie Christiane Moussa, commis le 12 juin 2012 à Grande-Retraite, a été condamné à 30 ans de prison par le juge Lutchmeeparsad Aujayeb. La Poursuite a requis une peine d’au moins 30 ans de prison. L’accusé devait dire regretter son geste, car il aimait la victime, ajoutant qu’il n’avait pas supporté de la voir avec une autre personne.

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« In the present matter the crime committed can be qualified to be an atrocious, brutal and callous one committed upon a defenceless woman.The Court notes with serious concern that lately cases of violence against women has taken an increasing trend. The accused shared a special relationship with victim but he nonetheless committed such an atrocious and senseless crime upon his partner based on a mere suspicion that victim was seeing another man and also that victim kept asking him for money », a conclu le juge Lutchmeeparsad Aujayeb.

Vishnu Bungary avait tenté de mettre fin à ses jours après avoir commis l’irréparable en tentant d’ingurgiter de l’insecticide. C’est en étant transporté à l’hôpital qu’il aurait avoué à son neveu qu’il avait tué sa maîtresse. Ce dernier avait alors alerté la police de Brisée-Verdière.

Dans le cadre de son procès devant les Assises, Vishnu Bungary a plaidé coupable des faits. Après avoir eu des relations sexuelles avec la victime, il lui avait asséné plusieurs coups de marteau. Le corps de sa maîtresse, alors âgée de 45 ans, avait été découvert à son domicile par un de ses fils. Admise à l’unité des soins intensifs, elle devait succomber un peu plus tard de ses blessures.

Dans son réquisitoire, Me Meenakshi Gayan-Jaulimsing, qui représente la poursuite, a réclamé une peine de 30 ans de prison, faisant état de la gravité du crime et du fait que l’accusé avait abandonné à son sort la personne qu’il disait aimer. Me Manindra Utchanah, qui défend l’accusé, a, lui, fait appel à la clémence de la cour, à savoir que son client avait un casier judiciaire vierge, qu’il avait plaidé coupable d’emblée et qu’il s’agissait d’un crime passionnel.

L’homme de loi avait de fait recommandé une peine de 18 à 20 ans de prison. Quant à Vishnu Bungary devait, du banc des accusés, il devait faire part de ses regrets, indiquant que son épouse est handicapée et qu’elle a besoin qu’on s’occupe d’elle.

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