Manque de personnel, horaires intensifs, propagation alarmante de la Covid-19… et les critiques de la population. Les griefs sont multiples pour le syndicat des ambulanciers. Face à la presse, ce jeudi 11 novembre, ils se disent « débordés » par la présente situation sanitaire.
Leur quotidien conjugue pression du travail et peur au ventre, avec la hausse de patients testés positifs au virus invisible.
« Il y a deux SAMU par hôpital », explique Boodia Krishnadeo, président de la Ministry of Health Transport Workers Union. « Il y a un manque de véhicules, de chauffeurs et d’ambulances. Une seule équipe assure des horaires 24/7 ».
Boodia Krishnadeo déplore le fait que les autorités ne prennent pas les mesures qui s’imposent à temps. « Lorla pasian pe ogmante », lance-t-il.
Il fait ressortir qu’en plus de la hausse de cas positifs à la Covid-19, dans la balance, on retrouve également un secteur « sans recrutement depuis plus de deux ans » et « environ dix chauffeurs partis à la retraite ».
« Les employés sont épuisés », souligne le porte-parole des urgentistes.
Le syndicat lance ainsi un appel aux autorités de mettre à leur disposition les fourgonnettes et les chauffeurs de l’ensemble des ministères et du corps para-étatique, afin de les prêter main forte.
« Ils seront attachés au centre de santé sur une base temporaire », propose le syndicaliste.