Sooryadanand Meetooa : « L’enseignant est plus que jamais important »

« L’enseignement représente plus que jamais un défi majeur pour l’économie mondiale, surtout dans le sillage de la pandémie où il y a du rattrapage à faire. » Tel est le constat de Sooryadanand Meetooa, membre exécutif de l’Education Officers’ Union en marge du Teachers’ Day. Il invite les parents à s’impliquer davantage dans le suivi de leurs enfants.

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« Le rôle de l’enseignant est plus que jamais important car les enfants ont été déconnectés pendant deux ans et nombre d’entre eux sont à la traîne », fait valoir Sooryadanand Meetooa. D’où l’importance, selon lui, de donner les capacités nécessaires aux enseignants et revaloriser leur statut, de celui travaillant dans le pré-primaire à celui de l’enseignement supérieur en passant par le primaire et le secondaire.

« Il ne faut pas oublier les ressources humaines nécessaires à la construction de l’avenir de nos jeunes. Nous, les enseignants, avons joué notre rôle pendant la difficile période de la pandémie. Le mode d’enseignement a évolué. L’apprentissage peut se faire à distance même quand les élèves ne peuvent se rendre à l’école », fait-il comprendre.

Des défis restent à être relevés, a-t-il souligné, pour ce qui est de la discipline parmi les élèves. « Il faut une synergie entre parents et enseignants. » Le syndicaliste a dit noter que les parents ne jouent pas leur rôle comme il le faut. « On les voit une fois ou deux tout au plus au collège. Il faudrait qu’ils puissent rencontrer les enseignants plus souvent. Il faut pouvoir motiver les élèves à travers les parents. »

Il lance un appel aux parents pour qu’ils se connectent davantage avec l’école. Un autre appel dans le cadre de cette journée porte sur la révision des allocations aux enseignants assurant la surveillance durant les examens nationaux et internationaux.

« Les autorités doivent être à l’écoute des doléances des enseignants. Ces conditions n’ont pas été revues depuis longtemps, ce qui est démotivant pour les enseignants. Il ne faut pas qu’il y ait une politique de deux poids deux mesures, avec le primaire ayant un type de traitement et le secondaire un autre type de traitement. Il faut une équité », fait-il comprendre.

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