CLUB MAURICE COMPANY EN 2012: Les JO de Londres comme objectif majeur

La saison 2011 vient tout juste de tirer à sa fin que 2012 commence sur des chapeaux de roue pour le Club Maurice Company. Cette compagnie qui a finalement joué un rôle important dans le financement de la préparation finale du Club Maurice pour les 8es Jeux des Iles s’apprête, dès ce mois-ci, à lancer la machine pour avoir les fonds nécessaires pour les athlètes qui seront qualifiés pour les Jeux Olympiques de Londres. Outre Londres, le Club Maurice Company (CMC) aura aussi un autre gros dossier à «tacle», avec un soin particulier, dans les semaines à venir: les aides financières aux projets des fédérations. Un dossier plus que sensible du fait que beaucoup de fédérations ont placé leurs espoirs dans la réussite de ce projet.
Mais comme objectif à court terme, le CMC de Giandev Moteea veut mettre les bouchées doubles dans le cadre des Jeux Olympiques 2012. «Il est vrai que pour l’heure, nous ne savons pas encore combien de nos athlètes seront qualifiés pour les JO. Mais si on se base sur les expériences du passé, le Club Maurice, pour Londres, devrait se tourner autour d’une dizaine d’athlètes, sinon plus. Il ne faut donc pas se  croiser les mains puisque c’est un gros morceau où les athlètes ont surtout besoin d’aller vers des compétitions pour gagner leur qualification. Le CMC espère avoir bientôt une réunion avec le Comité Olympique pour en discuter. Et over and above de ce que donnera comme financement aux athlètes le COM, nous allons venir en soutien», a ajouté à Week-End, Giandev Moteea. Le président du CMC dit penser aussi aux Jeux de la CJSOI aux Comores et espère compter sur les compagnies qui ont grandement joué le jeu durant la campagne du récolte des fonds durant les JIOI.
JIOI: un bilan positif
A la vérité, le président du CMC a estimé que la campagne pour les Jeux des Iles 2011 aux Seychelles a été en tout point positif. Du 21 mai (date de l’incorporation du CMC) à juillet 2011, quelque Rs 15 millions  ont été utilisées tant pour les JIOI que les Jeux d’Afrique. «Le défi à relever était de réunir suffisamment de fonds afin de soutenir financièrement les projets des fédérations dans la phase finale de la préparation des sélections et aussi soutenir les athlètes et les entraîneurs», dit Giandev Moteea. Ce dernier et son équipe, avec «le soutien indéfectible du ministre Ritoo », ont réussi à ramener exactement la somme de Rs 15, 015 millions. «Je dois tout de suite vous avouer que cette récolte a été au-delà de nos espérances. La compagnie a obtenu le soutien de plus de 30 compagnies à travers leurs budgets CSR ou leur budget de marketing comme ce fut le cas pour la MCB. Ces compagnies publiques et privées ont joué le jeu et ont surtout cru dans notre projet pour les sportifs. Cependant, je tiens à dire qu’il a fallu bosser très dur. Rien qu’en 2011 avant les Jeux, le board a dû se réunir en plus de 50 occasions. C’est vous dire que nous n’avons pas uniquement cherché à avoir de l’argent. Le CMC a essayé dans une très large mesure d’être présent sur le terrain aux côtés des fédérations et des sportifs à travers différents ateliers et réunions», explique le président du CMC.
Rs 7.3 m aux fédérations
Des Rs 15 millions qui sont tombées dans les caisses du CMC, quelque Rs 7.334, 295 sont allées vers les fédérations. «Nous avons aussi aidé financièrement à hauteur de Rs 3000 et Rs 2000 respectivement les entraîneurs nationaux et leurs assistants. Le CMC est aussi venu en aide aux athlètes qui nous en ont fait la demande», a rappelé Giandev Moteea. Ce dernier ajoute aussi que le CMC a aussi «top-up» quelque Rs 435 000 pour récompenser les médaillés des JIOI. «Il est important de savoir que tout l’argent que nous récoltons, nous avons le devoir de le retourner vers les athlètes. Ce sont eux les seuls bénéficiaires de cet argent. Mais il y a aussi le fait que nous ne pouvons pas le distribuer n’importe comment. Le CMC fonctionne sous une loi et de ce fait nous sommes contrôlés. Doublement même je dirais, à savoir par l’Etat et le CSR National Committee», précise notre interlocuteur.
«Il faut quand même que je salue l’esprit d’équipe dans laquelle les fédérations ont travaillé avec le CMC. J’apprécie que depuis le départ tout le monde a compris que nous avons les mêmes objectifs et donc notre salut se trouvait dans le fait que nous travaillons ensemble. J’espère que nous allons dans la même direction pour 2012», avance le président du CMC. En effet, 2012 reste pour le moins une année déterminante pour cette compagnie (Limited by Guarantee) puisque l’idée qu’elle trouve de l’argent pour aider les fédérations dans leur projet a fait son petit bonhomme de chemin.
Si a priori, ce n’est pas une mince affaire, reste que Giandev Moteea y croit. Du moins le board va essayer laisse-t-il comprendre à Week-End. «Il faut d’abord étudier la faisabilité d’un tel projet, mais surtout voir ses implications. Je ne veux surtout pas mettre tout le monde dans le même panier, mais il est un fait que certaines fédérations dans le mouvement sportif souffrent d’un problème de crédibilité en ce qu’il s’agit de la gestion des finances. Notre mission, si elle se concrétise, n’est pas de prendre en considération ce fait mais de  considérer,  sur un plan national ou international, un projet d’une fédération. Le board a commencé à travailler sur la question et nous attendons de voir son évolution dans le concret», dira encore Giandev Moteea.
Projet de base avant
Le président du CMC estime qu’il faudra d’abord identifier un projet de base tout en prenant en compte que l’objectif avoué  de la compagnie est le soutien à l’élite du sport mauricien. «Je crois qu’il est aussi important de travailler pour aider les fédérations à être CSR Compliant. Sans aucun doute cela pourra mieux nous aider dans notre démarche et surtout cela pourrait ouvrir une voie directe entre les fédérations et les donnateurs. Il y a sans aucune doute plusieurs possibilités à exploiter pour pousser l’argent du CSR à venir vers le sport», avoue notre interlocuteur.
Ce dernier rappelle toutefois le «travail de synergie nécessaire en amont pour assurer que tout le monde voit et travaille dans la même direction. 2011 nous a permis de jeter les bases de cettte synergie avec les fédérations, le COM, les donateurs, les sponsors et le ministère et le ministre des Sports. Je tiens à les remercier tous et que cette entente continue pour 2012»
LES CAISSES DU CMC EN 2011

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