ENVIRONNEMENT—RAJ DAYAL ANNONCE: Un audit sur les parcelles de plages allouées « de manière incorrecte »

« Sur cent plages publiques, 50 n’ont pas de toilettes. Vous prenez Maurice pour quel type de pays ? D’autant que c’est une destination touristique. J’ai déjà donné des consignes aujourd’hui (ndlr : hier) pour gérer ce problème. Il faut 100 % de toilettes sur nos plages. Et, encore faut-il qu’elles soient bien entretenues », affirme Raj Dayal. Autre constat du ministre : le déséquilibre écologique. « On ne trouve plus certaines plantes qui préviennent l’érosion. Nous allons donc lancer une campagne massive de plantation d’arbres, d’approvisionnement en lumières et d’entretien ». Le ministre devait faire part de sa décision d’augmenter le personnel de la Beach Authority en vue de « surveiller les plages comme il se doit dans l’intérêt du public ».
La présence des transats, pour le ministre, doit être réglementée. « Quand il y a eu permis pour 10, il ne faudrait pas qu’il y ait 20 transats sur la plage ». Les structures illégales sur les pas géométriques, elles, « seront démolies ». Des mises en garde fermes en ce sens ont déjà été servies à Belle-Mare, soutient Raj Dayal. Autre problème épineux, les zones de parking près des plages qui n’inspirent pas la tranquillité d’esprit au public. « Nous ferons une série de visites des lieux en vue d’identifier les sites inspirant plus de sécurité. Il y aura aussi des patrouilles de la Beach Authority dont les officiers s’afficheront en uniforme et pourront prendre les doléances ou suggestions du public ».
De plus, des zones spécialement dédiées au camping seront aménagées car souvent « les Mauriciens aiment aller camper mais ne trouvent même pas de plages ». Quant aux foodcourts, le ministre souhaite voir des espaces salubres ne gênant pas les activités du public.
Concernant les marchands de plage, « il n’y a pas plus aberrant de voir un touriste se prélasser et se reposer alors qu’un marchand l’approche pour lui proposer un produit. Il faudra une solution pour ceux qui veulent un travail gagné honnêtement. Mais, il ne faut pas qu’ils viennent embêter les touristes ».

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