Greta Thunberg prévoit une arrivée mardi à New York à bord d’un voilier zéro carbone

Greta Thunberg, jeune égérie de la lutte contre le réchauffement climatique, a indiqué lundi sur Twitter que le voilier zéro carbone à bord duquel elle traverse l’Atlantique devrait accoster mardi à New York.

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Le Malizia II, skippé par Pierre Casiraghi, fils de la princesse Caroline de Monaco, et l’Allemand Boris Herrmann, a quitté le port de Plymouth (sud de l’Angleterre) le 14 août pour une traversée de deux semaines qui doit permettre à l’adolescente d’assister au sommet mondial de l’ONU, prévu en septembre dans la mégapole américaine.

Lundi, le bateau approchait des côtes américaines, poussé par un fort vent arrière.

« Des vents forts nous poussent vers l’ouest. Nous prévoyons d’arriver dans la marina de North Cove, à Manhattan, New York dans l’après-midi ou la soirée de mardi », a twitté Greta Thunberg.

Dans un tweet publié quelques heures plus tôt dimanche, vidéo à l’appui, elle faisait état de vents soufflant à « 20-25 noeuds, et jusqu’à 30 noeuds, avec de grosses vagues ».

La Suédoise de 16 ans a refusé de se rendre au sommet mondial de l’ONU en avion à cause des émissions de carbone que ce transport génère. Pierre Casiraghi a mis gratuitement à sa disposition un bateau pour parcourir les 3.000 milles nautiques séparant les côtes britanniques des Etats-Unis.

L’adolescente a célébré le 20 août, à bord du voilier, un an de « Grève pour le climat ».

A la rentrée scolaire 2018, alors en dernière classe de collège, Greta Thunberg avait décidé de faire l’école buissonnière chaque vendredi et de s’installer devant le Parlement à Stockholm pour sensibiliser les députés à l’urgence climatique.

Son action, rapidement relayée par les réseaux sociaux et les médias, a inspiré des milliers de jeunes à travers le monde et donné naissance au mouvement « Fridays for future ».

Le Malizia II, voilier de 18 mètres de long, est équipé de panneaux solaires et de turbines sous-marines permettant de générer l’électricité qui alimente les instruments de navigation, le pilote automatique, les dessalinisateurs et un laboratoire pour tester le niveau de CO2 des eaux.

Le périple atlantique de Greta Thunberg a été entaché d’une polémique après qu’un des deux navigateurs, l’Allemand Boris Herrmann, eut indiqué que plusieurs personnes prendraient l’avion pour New York afin de ramener le bateau pour l’Europe après la traversée.

L’organisation a assuré que ces vols seraient « compensés » pour réduire le bilan carbone de l’expédition.

Greta Thunberg a quant à elle reconnu qu’elle ne savait pas encore quel moyen de transport elle utiliserait pour rentrer en Europe.

gab/jhd 

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