MEDPOINT : fin de l’étape de l’audition des fonctionnaires

Presque six mois après l’ouverture de l’enquête sur le scandale du rachat de la clinique MedPoint au coût de Rs 144,7 M, l’Independent Commission Against Corruption (ICAC) est sur le point de boucler l’étape de l’audition des fonctionnaires ayant traité le dossier du projet de national geriatric hospital. En effet, après avoir entendu en au moins deux reprises le Supervising Officer du ministère des Finances Ali Michael Mansoor, le Senior Chief Executive, le “Top Most Civil Servant” au ministère de la Santé, Pramhans Jhugroo, est entendu au QG de l’ICAC depuis ce matin. Les observateurs avertis soutiennent qu’avec les conclusions de cette audition, l’ICAC pourrait s’attaquer au volet de l’enquête touchant d’autres acteurs, non fonctionnaires.
En tant que principal responsable au ministère de la Santé, Pramhans Jhugroo devra être en mesure d’élucider les zones d’ombre qui prévalent jusqu’ici dans les procédures adoptées pour allouer le contrat de la transformation de la clinique MedPoint en un national geriatric hospital. Il n’est pas à écarter que des questions sensibles et délicates, comme entre autres l’accès aux Cabinet Memoranda pilotés par la Santé au conseil des ministres sur ce projet, reviennent sur le tapis.
Néanmoins, la consigne demeure que le Legal Advice du Solicitor General au sujet de l’interprétation des dispositions de l’Official Secrets Act devra être respecté à la lettre, à savoir aucun accès à des unauthorised parties. De ce fait, l’ICAC se retrouve dans l’impossibilité de vérifier les dires de certains fonctionnaires du ministère de la Santé selon lesquels ils n’ont fait qu’exécuter des « instructions from Higher Quarters » y compris le conseil des ministres.
Avec l’audition aujourd’hui du Senior Chief Executive du ministère de la Santé, l’ICAC compte s’attaquer à un autre tabou légal. En effet, la Prevention of Corruption Act impose des contraintes à l’ICAC quant au recours au telephone tracking pour établir des cas de fraude et de corruption. D’autres sources soutiennent que même si des contacts téléphoniques peuvent être confirmés suite à des Judge’s Orders en bonne et due forme, la teneur de ces échanges téléphoniques restera un mystère.

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