Partielles: Sheila Bunwaree prête main-forte à Nita Juddoo

Sheila Bunwaree, présente en première ligne à la conférence de presse du MMM samedi, a annoncé sa décision de prêter main-forte à la candidate de ce parti, Nita Juddoo, pour la partielle au N° 18.« Maintenant que j’ai respecté mes engagements auprès de l’Université de Maurice, j’apporterai mon soutien à la candidate du MMM parce que cette élection est extrêmement importante et permettra de changer le pays dans le vrai sens du mot », a-t-elle déclaré.

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Sheila Bunwaree a qualifié la campagne de Nita Juddoo « d’exemplaire » et estime qu’elle est « la candidate que le pays recherche ». Elle a lancé un appel en tant qu’universitaire et citoyenne à la jeunesse de « voter pour une personne qui incarne la moralité, l’engagement, la compétence et l’unité, qui sont les valeurs du MMM ».

Pour sa part, le leader du MMM a renouvelé son appel contre l’abstention et a demandé aux électeurs de Belle-Rose/Quatre-Bornes de « voter pour un vrai changement ». Paul Bérenger a salué la performance de Nita Juddoo et la « campagne exemplaire » qu’elle a menée. « Il y a longtemps que je n’ai pas autant apprécié la performance d’un membre de mon parti comme la performance de Nita Juddoo dans le cadre de la campagne électorale ». Le leader du MMM a annoncé que Nita Jaddoo sera candidate aux élections générales à venir, bien que la liste des 60 candidats et les circonscriptions où ils se présenteront soient finalisées à l’approche des élections.

Paul Bérenger a déploré la planification des travaux parlementaires, qui fait que trois séances sont prévues cette semaine, et ce, alors que les partis de l’opposition ont des engagements dans le cadre de la campagne électorale. Il relève que le Premier ministre n’a pas encore donné son aval pour que la motion de Rajesh Bhagwan concernant le député Kalyan Tarolah figure à l’agenda des travaux, alors que la Speaker a déjà donné son aval pour sa présentation. La seule motion qui doit être débattue vendredi est celle d’Alan Ganoo, qui date de plusieurs mois.

Paul Bérenger a également déploré le silence de Pravind Jugnauth concernant le rapport Aujayeb sur l’affaire Sumputh, et réclame que le rapport soit rendu public. Il a déploré le cafouillage parlementaire autour du minimum salarial et la compensation salariale. « Les chiffres concernant le quantum du minimum salarial auraient dû être donnés depuis le départ afin de permettre aux orateurs de l’opposition, dont Reza Uteem, de les commenter ». Il constate qu’il y a deux minimums salariaux, un pour les travailleurs en général et l’autre pour les travailleurs des entreprises du secteur orienté vers l’exportation, où « c’est le gouvernement qui fait les frais de la compensation salariale ». Il se demande ce qui se passera après 2018. D’autant qu’il « n’est pas clair » comment tout cela se mélangera avec la “negative income tax”. « C’est triste que ce moment important pour le pays et les salariés a été complètement gâché dans la confusion », a-t-il regretté.

Commentant l’affaire Betamax, il a observé que c’est « le pays qui en fin de compte aura à payer Rs 5 milliards » que le tribunal d’arbitrage de Singapour a sommé au gouvernement de régler auprès de Vikram Bhunjun. Sans oublier des millions de roupies d’intérêts et les frais portuaires en raison du blocage du navire contenant la cargaison des produits pétroliers pour Maurice. « Tout cela coûtera bien cher à Maurice et nous réclamons la transparence », a lancé le leader du MMM.

Paul Bérenger a, d’autre part, exprimé sa révolte pour la « justice à deux vitesses » constatée dans l’affaire de l’accident impliquant le frère de la députée Boygah, Veer Luchoomun. Il s’étonne que le chauffeur de la Jaguar ait été admis dans une clinique privée alors que le motocycliste gravement blessé, pour qui il a exprimé sa sympathie, s’est rendu à l’hôpital. Paul Bérenger a relevé que c’est un policier qui est obligé d’assurer la surveillance de Veer Luchoomun à la clinique aux frais de l’État.

Il s’est finalement dit bouleversé par la décision « injuste et dangereuse » prise par le président des États-Unis, Donald Trump, pour reconnaître unilatéralement Jérusalem comme la capitale d’Israël. Il a reconnu le courage du Pape François, qui a exprimé sa profonde inquiétude au sujet de ce drame. Il a rappelé que le MMM a toujours soutenu le peuple palestinien et en faveur d’un État Palestinien souverain, sans remettre en question un État d’Israël dans le cadre des frontières reconnues par la communauté internationale.

 

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