PRIMAIRE: La GTU souhaite contribuer à la formation pour la Road Safety Education

Les enseignants n’ont pas l’expertise nécessaire pour assurer les cours de sécurité routière. Tel est en tout cas l’avis de la Government Teachers Union (GTU), qui souhaite que des Deputy Head Masters (DHM) supplémentaires dans les écoles soient formés par des professionnels afin d’assurer les cours de sécurité routière dans différentes écoles. Le syndicat souhaite agir comme facilitateur entre les autorités concernées à cet effet.
La Road Safety Education, lancée dans les écoles primaires il y a deux ans, « n’a pas marché jusqu’ici », selon la GTU. Le syndicat, qui s’était opposé à ce que les instituteurs, « déjà trop chargés », s’occupent de cette formation, souhaite que cette tâche revienne aux DHM supplémentaires. « Dans certaines écoles, il y a plusieurs DHM. Il y en a même une avec 11 DHM. Nous suggérons que certains d’entre eux soient formés par des professionnels et constituent une équipe pour la Road Safety Education à travers l’île. »
Pour cette proposition, qui sera transmise au ministère de l’Éducation sous peu, la GTU souhaite créer une Ong qui fera appel aux professionnels pour la formation. Vinod Seegum, président de la GTU, est d’avis qu’à travers les enfants, on peut amener à un changement de comportement des automobilistes à Maurice. Par ailleurs, faisant le tour de l’actualité dans le secteur, le syndicat déplore les manquements dans le dernier exercice de transfert des instituteurs. Il regrette que la liste initiale, signée par tous les partenaires, avait par la suite été modifiée. De même, il estime nécessaire que toutes les parties concernées reçoivent une copie de la liste des transferts. « Pas plus tard qu’hier, huit personnes ont été transférées 50 km plus loin que leur lieu de travail initial. »
Concernant le manque de professeurs dans les écoles éloignées, Vinod Seegum estime qu’il faudrait « une allocation supplémentaire afin d’encourager les enseignants à y aller », comme cela se fait déjà pour les écoles ZEP. La GTU déplore également le manque d’enseignants de langues asiatiques et de l’arabe. « Certains profs doivent enseigner dans plusieurs écoles à la fois, celles-ci étant éloignées l’une de l’autre. Les parents se plaignent que leurs enfants n’aient pas de classes régulières. »

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