QUESTIONS PARLEMENTAIRES — TÉLÉPHONIE MOBILE: Huit chiffres à partir du 1er septembre 2013

Mahen Jhugroo s’est enquis hier, auprès du ministre des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC), de la date de l’entrée en vigueur de la téléphonie mobile à huit chiffres. Dans une question supplémentaire, le député de Mahébourg/Plaine-Magnien a également insisté sur la pertinence de ce changement, affirmant, chiffres à l’appui, que selon ses renseignements, quelque trois millions de lignes sont encore disponibles dans le pays. Tassarajen Pillay a répondu que la numérotation à huit chiffres est prévue pour le 1er septembre 2013. Cette mesure, affirme-t-il, a été rendue nécessaire d’une part en raison du taux élevé de portables en utilisation dans le pays, soit 1 245 073, et d’autre part pour se conformer aux pratiques internationales, ajoutant qu’en Angleterre et en France par exemple, les numéros débutent respectivement par les chiffres 7 et 6, et également afin de permettre aux consommateurs de faire la distinction entre un appel de portable et celui provenant d’un téléphone fixe. Le ministre des TIC a indiqué qu’à la date susmentionnée tous les numéros de portables en service dans le pays commenceront par le chiffre 5.
À Stéphanie Anquetil, backbencher de la majorité, qui voulait savoir pourquoi le 1er septembre 2013 précisément, Tassarajen Pillay a répondu que légalement, l’Information and Communication Technologies Authority doit notifier des changements à venir au moins douze mois à l’avance. Pravind Jugnauth ayant cité une déclaration passée du ministre des TIC qui aurait « dit haut et fort que MT est grandement responsable de ce retard », M. Pillay a insisté qu’il y a consensus entre les opérateurs sur la question. Répondant à une question supplémentaire du député Reza Uteem sur l’éventualité que les coûts d’opération soient passés aux consommateurs, le ministre a donné l’assurance que ce sont les opérateurs qui vont « bear the costs », faisant remarquer par ailleurs que « la tendance des tarifs pratiqués est à la baisse ».
Josique Radegonde a voulu savoir pour sa part si une « cost effective analysis » a été effectuée en prévision de la conversion. Le ministre a répondu qu’il ne peut fournir de chiffres dans l’immédiat, mais que s’agissant de MT, une somme a été budgétée pour cette conversion.

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