RÉAMÉNAGEMENT DE L’ANCIENNE AÉROGARE : Suspicions de possible trafic d’influence

A la grande surprise des employés d’Airport Terminal Operations Limited (ATOL), les bids des deux gros projets concernant l’ancienne aérogare désaffectée de l’aéroport Sir Seewoosagur Ramgoolam, c’est-à-dire le réaménagement de cette aérogare et le choix du consultant pour le Project Management sont soudainement passés du Tender Committee d’ATOL à celui d’Airports of Mauritius (AML). Ce transfert inattendu et surprenant soulève une forte suspicion d’un possible trafic d’influence à l’horizon.
Toutes les procédures ont jusqu’ici pourtant été menées par le Tender Committee d’ATOL qui a émis le tender, reçu les offres des bidders, compilé cette liste et a finalement mis sur pied un Bid Evaluation Committee. Alors que les dossiers de cette dernière instance sont en cours final d’évaluation et gardés dans la confidentialité la plus stricte, comme l’exigent les règles établies, pour ne pas influencer l’exercice du choix des prestataires, voilà que l’exercice final du choix est passé à AML en lieu et place d’ATOL.
D’aucuns se demandent le pourquoi de cette déviation subite d’une instance à une autre à ce stade crucial de l’exercice. Quant aux employés d’ATOL, qui sont révoltés de cette usurpation, ils se demandent s’il n’y a pas maldonne dans la procédure et se posent la question d’un possible trafic d’influence derrière cette posture inhabituelle. Ils se demandent s’il n’est pas logique que cet exercice d’offres de service soit annulé et qu’un nouvel exercice soit mis sur pied sans aucune intervention externe.
Selon des informations qui circulent dans les milieux de l’aéroport, il se chuchote que l’un des principaux responsables des instances opérant à l’aéroport qui avait déjà fait la une de l’actualité pour des tracasseries avec la douane, aurait déjà communiqué aux hautes sphères du pays la liste des compagnies qui ont soumis leurs dossiers pour les travaux susmentionnés.
Les employés d’ATOL font un appel pressant à l’ICAC pour enquêter dans l’évolution choquante de cette affaire qui sent une forte odeur de trafic d’influence.

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