Interdiction de manifester pour la baisse du prix des carburants : la cour comme ultime recours

Le Commissaire de police s’étant clairement opposé à la tenue de l’opération escargot, qui aurait dû avoir lieu le 23 juillet, la Plateforme Baisse Prix l’Essence et Diesel a prévu une guerre judiciaire contre les autorités concernées.

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Ses membres en ont fait état lors d’une conférence de presse ce matin à leurs locaux, sis Bell-Village.

Le porte-parole de la plateforme s’est appesanti sur la section 4 de la Public Gathering Act, où est défendue l’importance de laisser à la population le droit d’exprimer son désaccord dans un cadre pacifique. Ce qui, a-t-il rappelé, fait partie des normes d’une société démocratique.

Atteinte aux principes démocratiques.

« Il y a eu trop d’abus sur l’interprétation de cette section de la loi », a déclaré le porte-parole, avant d’ajouter « dans un pays démocratique, le droit de manifester est aussi garanti ».

Les membres de la plateforme sont décidés à défendre ce droit : « Nou pou bizin al challenge sa e les lakour deside si lapolis ena rezon ». La plateforme compte avoir recours au juge en chambre, la Cour suprême étant en congé.

Un rallye était également prévu le samedi 11 août: de Rose-Hill à Port-Louis, et de Pamplemousses à Port-Louis jusqu’au Champs de Mars.

Toutefois, cette opération a elle aussi été contestée par la police, « as there is reasonable belief that same will cause disruption of the life of the community », peut-on lire dans la lettre que leur a envoyée la police.

Pour rappel, le but de leurs opérations est de réclamer une « une abolition totale » des Rs 2 de hausse sur le prix des carburants, et non juste une baisse de 50% comme intervenue dans le Budget tout en dénonçant toutes formes de taxes injustes. 

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