Saisie de 3,9 kg de drogue : un Nigérian et une Mauricienne dans l’attente du verdict

Le procès intenté aux Assises à Sundy Poinen, née Ayaloo, 32 ans, Clerk de son état et habitant Quinze-Cantons, Vacoas, et Chukwuebuka Chibuezeh Amiduewe, connu comme Victor, un étudiant nigérian, tire à sa fin.

- Publicité -

Le juge Benjamin Marie-Joseph a réservé son jugement après les plaidoiries des avocats jeudi 14 mars. Me Rama Valayden, avocat de Sundy Poinen, qui a plaidé non coupable, soutient que l’accusée avait une « confiance aveugle » envers le Nigérian, avec qui elle était en couple et que tous deux avaient des projets de mariage.

Sundy Poinen est poursuivie devant les assises pour avoir tenté de prendre livraison de 3,9 kg de gandia (3 949,5 grammes) à la Poste centrale le 9 septembre 2015. Livraison qui n’a pas abouti en raison de l’intervention de la police et des douaniers. Quant à Chukwuebuka Chibuezeh Amiduewe, aussi connu comme Victor, il est poursuivi pour avoir importé la drogue en question.

Selon les faits, Sundy Poinen, Clerk dans une clinique de Floréal, s’était rendue au Parcel Post Office pour prendre livraison d’un colis. Lors de la vérification par les services douaniers, le colis mis à la poste en Inde contenait 38 paquets de gandia. L’employée de la clinique, qui avait été interpellée sur-le-champ, devait révéler que le Nigérian lui avait demandé de lui rendre un service en allant chercher ce colis à la poste. L’ADSU avait débarqué chez l’étudiant, habitant Ramgoolam Lane, Quinze-Cantons, Vacoas. Il avait lui aussi été arrêté lors de cette opération.

Lors des plaidoiries, la poursuite a soutenu que Sundy Poinen était bien au courant que le colis qu’elle devait récupérer à la Poste centrale contenait de la drogue. Selon la poursuite, « il est clair qu’il y a eu un commencement d’exécution qui a échoué » et que vu la quantité, « il est clair que la drogue utilisée allait être distribuée ». Raison pour laquelle la poursuite a soutenu que Sundy Poinen est une trafiquante de drogue. Me Rama Valayden devait lui avancer dans sa plaidoirie que Sundy Poinen « avait une confiance aveugle » envers le Nigérian, qui était son compagnon et avec qui elle avait des projets de mariage. Selon Me Valayden, la poursuite n’a présenté que des preuves circonstancielles et que l’élément de « connaissance de cause » n’a pu être prouvé.

Sundy Poinen a plaidé non coupable dans l’affaire. Elle est défendue par Me Rama Valayden. Alors que l’étudiant nigérian a, lui, plaidé coupable. Ce dernier est défendu par Me Neelkanth Dulloo. La poursuite est représentée par Me Medhi Manrakhan, assistant Directeur des poursuites publiques et Me Dushuina Pyndiah-Moorghen, State Counsel.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -