SELON LA MCIA : Altéo a déjà produit 6 608 tonnes de sucre

Altéo a déjà produit 6 608 tonnes de sucre à ce jour, selon les premières estimations publiées par la Mauritius Cane Industry Authority (MCIA) ce matin.
À ce jour, 58 992 tonnes de cannes ont été récoltées. Le taux d’extraction est estimé à 8,59. La campagne sucrière a commencé le 23 mai 2016 à Altéo, laquelle a été suivie par Omnicane le 27 juin. Terra démarrera sa production le 1er juillet et Médine le 11 juillet.
La Chambre d’agriculture estime que la production sucrière cette année sera supérieure à l’année dernière et tournera autour de 400 000 tonnes, sur la base d’une production de 4 millions de tonnes de canne et d’un taux d’extraction moyen de 10 %. La production est toutefois à la merci des conditions climatiques qui vont prévaloir durant la période de maturation.
Le gros de la production sucrière mauricienne est exporté vers l’Union européenne. Toutefois, Maurice devrait faire face à une concurrence sévère à partir de l’année prochaine avec la libéralisation des quotas en octobre 2017. Au niveau du Syndicat des sucres, on estime que Maurice pourra s’adapter à tous les changements. Maurice s’est préparée à faire face à cette concurrence accrue, affirme-t-on, et c’est la raison pour laquelle de nouveaux accords commerciaux ont été finalisés. La diversification des marchés d’exportation se poursuit.
Les producteurs sont actuellement en mode réflexion, évaluant les mérites de conserver cette institution clé de l’industrie sucrière, observe le Syndicat des sucres. Ce dernier n’est pas resté à la traîne lors des récents développements. Il continuera à repenser son fonctionnement, afin de pouvoir optimiser les revenus dérivés de la commercialisation de tous les sucres qui lui seront confiés dans l’intérêt de ses membres.
Par ailleurs, afin d’assurer la viabilité des raffineries mauriciennes, l’importation de sucre roux a été approuvée par le gouvernement. C’est ainsi que depuis le 2 mars dernier Omnicane a importé 42 000 tonnes de sucre.
Une nécessité au vu des changements sur nos marchés traditionnels et ceux qui émergent, estime Jacques d’Unienville, CEO d’Omnicane.

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